* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
La véritable richesse, selon F. Bastiat, c'est d'abord l'ensemble des choses utiles que nous produisons par le travail pour la satisfaction de nos besoins. La monnaie n'est donc qu'un moyen d'échange communément utilisé, elle ne joue qu'un rôle d'intermédiaire. Dès lors, ni la consommation, ni la politique monétaire ne constituent un moteur pour la croissance.
Frédéric Bastiat (1801-1850) prévient : « Il m'apparaît que presque toutes les erreurs économiques qui désolent ce pays proviennent d'une fausse notion sur les fonctions du numéraire ». Pourquoi maudire l'argent ? Selon lui, c'est précisément parce qu'on le confond toujours avec la richesse. « La richesse, c'est le numéraire ; accroître le numéraire, c'est accroître la richesse ».. « Si le peuple souffre, c'est qu'il n'a pas assez d'argent. Il en faut faire », disent les hommes politiques. Et comme il n'est pas aisé de multiplier les métaux précieux, « nous ferons du numéraire fictif, ajoutent-ils, rien n'est plus aisé, et chaque citoyen en aura plein son portefeuille ! ils seront tous riches », ironise Bastiat.. Dans cette affaire, « ce qu'on voit », c'est que l'augmentation de la quantité de monnaie permet aux banques de prêter de l'argent aux particuliers et aux États de rembourser facilement leur dette. Mais « ce qu'on ne voit pas », c'est que cette création de monnaie ne reposant sur aucune création de richesse réelle entraînera l'inflation et la ruine des épargnants..