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Loin de nier l'impact du réchauffement climatique sur la dégradation de l'environnement, l'auteur accorde une importance égale à la pollution de l'air et de l'eau, à l'érosion de la biodiversité et à la dégradation des sols, trop souvent négligées dans les politiques environnementales. Il appuie sa comparaison sur le nombre de décès prématurés dus à ces phénomènes, à leurs coûts, etc.
Le livre qui remet le climat à sa place ! . La priorité accordée aujourd'hui au climat par les États, les ONG, les médias, est-elle justifiée ? Sa place dans les politiques environnementales n'est-elle pas excessive ? Soulever cette simple question paraît, en soi, iconoclaste, dégage un parfum de scandale et s'apparente à une démarche politiquement incorrecte, tant il semble communément admis que « la lutte contre le réchauffement climatique » constitue la mère de toutes les batailles environnementales. Il ne s'agit pas ici de nier la réalité du changement climatique, ni son importance. Toutefois, cette question a pris, depuis les années 1990, une importance telle qu'elle en vient non seulement à dominer les politiques environnementales, mais aussi à les escamoter voire à leur nuire. Or si le changement climatique constitue incontestablement un enjeu environnemental majeur, il n'apparaît pas plus important que la pollution de l'air, la pollution de l'eau, l'érosion de la biodiversité ou encore la dégradation des sols.. Guillaume Sainteny le démontre en comparant, par exemple, le nombre de décès prématurés liés à ces phénomènes, leurs coûts économiques ou encore la hiérarchie des constats et recommandations des grandes organisations internationales..