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En onze leçons et à travers des jeux de mots ou des rapprochements incongrus, l’auteur décrypte de manière absurde les névroses des villes (Vierzon, Tours, Marseille, Alger, etc.) en utilisant les codes de la psychanalyse et propose des solutions thérapeutiques utopiques. Il met néanmoins au jour des réalités bien tangibles comme les aberrations architecturales.
La ville sur le divan . « Il m'a alors demandé ce que je faisais comme métier, et c'est vrai que j'ai dit psychanalyste urbain alors que j'aurais pu dire Président du monde entier, bouffon de luxe ou fêtard narquois, gourou de secours, remonteur de bretelles universelles ou je ne sais quoi, il suffisait juste de se mettre au travail, l'objectif étant de se retrouver aux prises avec un enchantement sans bornes qui aurait cherché durant des siècles son équivalent dans la réalité.... Reprenant les codes de la psychanalyse et batifolant avec bonheur dans ses champs lexicaux, Laurent Petit nous livre avec La Ville sur le divan la genèse de l'ANPU, l'Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine. S'arrêtant sur quelques cas choisis - Vierzon, Les Côtes d'Armor, Tours, la Zone de l'Union (59), Marseille et Alger - il ne se contente pas de nous révéler les névroses, refoulements et autres tabous des villes analysées en reconstituant leur « arbre mytho-généalogique », mais expose des solutions thérapeutiques aussi utopiques que révélatrices de réalités tangibles, qu'elles soient aberrations architecturales ou inhibitions larvées.... « Une image réelle ne pénètre ni ne transcende. Ce qui m'intéresse maintenant, c'est de prendre une histoire fantastique et invraisemblable et de tenter d'aller jusqu'au bout en faisant en sorte qu'elle paraisse non seulement vraie mais encore inévitable... »
Stanley Kubrick.
