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Un programme de recherches archéologiques a été réalisé entre 1989 et 1992 sur les basses terres du cap Tourmente dans le but de mettre au jour les indices d’une présence iroquoienne. L’explorateur Jacques Cartier mentionne au moins un village iroquoien dans le secteur, qu’il nomme Ajoaste, et le site Royarnois pourrait correspondre à ce lieu historique. Les trois maisons-longues de ce site érigé au pied du Petit Cap ont sans doute été aperçues par les équipages du pilote malouin qui mentionnera l’existence de plusieurs villages en aval de Stadaconé (Québec). Cet ouvrage comporte 15 chapitres répartis en trois sections.
Claude Chapdelaine est professeur émérite du département d'anthropologie de l'Université de Montréal. Il est spécialiste de l'histoire culturelle du Québec des Paléoindiens aux Iroquoiens du Saint-Laurent, du développement de l'urbanisme et de l'État Moche au Pérou, et de l'émergence de la complexité sociale au Costa Rica. Il a réalisé des fouilles archéologiques à la Baie James, dans le Bas-Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, en Estrie, au Pérou et au Costa Rica. Il a publié de nombre3uses monographies et articles sur les populations autochtones du Québec et de l'Est de l'Amérique du Nord.
Archéologue de formation, Eric Chalifoux est le rédacteur de Revue d'études autochtones (anciennement Recherches amérindiennes au Québec) depuis maintenant 18 ans. Il est également le coordonnateur général de l'antenne montréalaise du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIÉRA).
Christian Gates St-Pierre est professeur agrégé au département d'anthropologie de l'Université de Montréal. Spécialiste de l'archéologie des populations amérindiennes du Québec et du Nord-Est américain, ses recherches portent sur la culture matérielle autochtone (céramiques et objets en os) et sur les économies de subsistance (chasse, pêche, agriculture). Ses travaux privilégient les approches intégratives, l'archéologie sociale et l'archéométrie, plus spécifiquement la zooarchéologie, soit l'étude des relations humains-animaux, et la tracéologie, c'est-à-dire l'analyse des microtraces d'usure sur les artefacts pour en déterminer la fonction.
Greg Kennedy est professeur à la retraite en génie physique à Polytechnique Montréal.
Un programme de recherches archéologiques a été réalisé entre 1989 et 1992 sur les basses terres du cap Tourmente dans le but de mettre au jour les indices d’une présence iroquoienne. L’explorateur Jacques Cartier mentionne au moins un village iroquoien dans le secteur, qu’il nomme Ajoaste, et le site Royarnois pourrait correspondre à ce lieu historique. Les trois maisons-longues de ce site érigé au pied du Petit Cap ont sans doute été aperçues par les équipages du pilote malouin qui mentionnera l’existence de plusieurs villages en aval de Stadaconé (Québec). Cet ouvrage comporte 15 chapitres répartis en trois sections. La première expose la problématique des Iroquoiens de la province de Canada et la séquence culturelle régionale. La deuxième propose une description des dix sites iroquoiens – découverts lors des recherches archéologiques – en s’attardant sur le site Royarnois, véritable chef-lieu régional. La dernière section comporte une analyse comparative menant à des interprétations sur quatre grands thèmes traités dans autant de chapitres. Il s’agit de l’homogénéité culturelle des Iroquoiens du cap Tourmente, la date de leur arrivée dans la région, leur place dans la Laurentie iroquoienne et leur dissolution sociale et politique dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Cet ensemble de sites iroquoiens est le seul regroupement de la région de Québec pour aborder le dossier de la province de Canada dans une perspective diachronique. Le corpus de données s’avère très utile pour comprendre le développement des Iroquoiens décrits par Jacques Cartier et pour guider les recherches futures sur ces agriculteurs avec une ouverture sur les ressources marines de l’estuaire du Saint-Laurent..