couverture

Beau voyage éducatif (Le): Charles Guilbert, journal: Serge Murphy, collages

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Résumé

Avec ce livre, deux mondes, plastique et littéraire, se rencontrent. Dans une forme proche de celle du journal, il y est question du corps, du travail de création et de l'étrangeté. Serge Murphy y présente des collages dans lesquels se trouvent des images érotiques, des détails de ses sculptures ainsi que des signes hétéroclites : croquis, morceaux de dessins abandonnés, etc. L'image photographique, insistant sur la dimension temporelle, la quête d'une mémoire, donne à l'ensemble de ces collages la tonalité du journal. En même temps, la photographie est ici employée comme un matériau à bricoler, à voiler, à déplacer, à manipuler. Charles Guilbert y présente, pour sa part, des fragments du journal éclaté qu'il tient depuis une vingtaine d'années. L'intimité, ici, est dévoilée à travers des descriptions de paysages familiers ou étrangers, de personnages, d'oeuvres d'art, de moments partagés ou d'intuitions fugitives. Le fragmentaire est exploité dans son pouvoir de suspension et de collision. Les réflexions côtoient les courtes notations ; les lieux et les temps se télescopent pour former un ensemble poétique. Décontextualisés et mis en relation, les éléments des collages de Serge Murphy comme ceux des textes de Charles Guilbert s'intègrent dans une écriture de l'intime et se laissent deviner à travers le débordement, la fantaisie, le désir illimité.

Quatrième de couverture

Avec ce livre, deux mondes, plastique et littéraire, se rencontrent. Dans une forme proche de celle du journal, il y est question du corps, du travail de création et de l'étrangeté. Serge Murphy y présente des collages dans lesquels se trouvent des images érotiques, des détails de ses sculptures ainsi que des signes hétéroclites : croquis, morceaux de dessins abandonnés, etc. L'image photographique, insistant sur la dimension temporelle, la quête d'une mémoire, donne à l'ensemble de ces collages la tonalité du journal. En même temps, la photographie est ici employée comme un matériau à bricoler, à voiler, à déplacer, à manipuler. Charles Guilbert y présente, pour sa part, des fragments du journal éclaté qu'il tient depuis une vingtaine d'années. L'intimité, ici, est dévoilée à travers des descriptions de paysages familiers ou étrangers, de personnages, d'oeuvres d'art, de moments partagés ou d'intuitions fugitives. Le fragmentaire est exploité dans son pouvoir de suspension et de collision. Les réflexions côtoient les courtes notations ; les lieux et les temps se télescopent pour former un ensemble poétique. Décontextualisés et mis en relation, les éléments des collages de Serge Murphy comme ceux des textes de Charles Guilbert s'intègrent dans une écriture de l'intime et se laissent deviner à travers le débordement, la fantaisie, le désir illimité.