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Il fait sombre dans les photographies de Kneubühler, les lieux sont désertés de toute présence humaine à l'exception des gardiens de sécurité qui désignent le lieu comme espace privé et induisent une structure de contrôle épiant nos moindres faits et gestes. Des stationnements, des systèmes de surveillance, des réverbères, des immeubles à bureaux éclairés la nuit, des lieux de passage, de transit, constituent l'univers fascinant de Private Property / Propriété privée. Les photographies ont été prises à Montréal « là où l'on n'est pas censé être », dit Kneubühler. Ou, du moins, là où nos actions devraient correspondre en tout point à la fonction ou à la vocation du lieu. Le livre met en évidence des espaces impersonnels artificiellement illuminés. Des sites très familiers mais peu questionnés du paysage urbain contemporain. Les images de Kneubühler se situent dans cette zone frontière entre l'accès et l'intrusion, le public et le privé, l'ouvert et le délimité. Fondamentalement, elles questionnent la notion d'appropriation du territoire et, plus essentiellement, les limites de notre liberté personnelle.
Né à Soleure en Suisse, Thomas Kneubühler est un artiste établit à Montréal depuis 2000. Il obtient une maitrise en art visuels à l'Université Concordia en 2003. Que ce soit par la photographie, la vidéo ou l'installation, sa pratique témoigne de l'incidence des technologies sur les constructions sociales et sociétales.
Il fait sombre dans les photographies de Kneubühler, les lieux sont désertés de toute présence humaine à l'exception des gardiens de sécurité qui désignent le lieu comme espace privé et induisent une structure de contrôle épiant nos moindres faits et gestes. Des stationnements, des systèmes de surveillance, des réverbères, des immeubles à bureaux éclairés la nuit, des lieux de passage, de transit, constituent l'univers fascinant de Private Property / Propriété privée. Les photographies ont été prises à Montréal « là où l'on n'est pas censé être », dit Kneubühler. Ou, du moins, là où nos actions devraient correspondre en tout point à la fonction ou à la vocation du lieu. Le livre met en évidence des espaces impersonnels artificiellement illuminés. Des sites très familiers mais peu questionnés du paysage urbain contemporain. Les images de Kneubühler se situent dans cette zone frontière entre l'accès et l'intrusion, le public et le privé, l'ouvert et le délimité. Fondamentalement, elles questionnent la notion d'appropriation du territoire et, plus essentiellement, les limites de notre liberté personnelle.
