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Les poèmes de Terre étrangère s'enracinent dans le pays qui n'arrive pas à s'incarner. « même dépossédé le pays est un mot dépassé » L'identité ne s'affirme plus quand l'indifférence bafoue la mémoire, les rêves et la langue maternelle. « les mots se dévêtissent de leur terre natale » Pour le poète, c'est par l'écriture que le réel tente de se rapatrier.
Daniel Dargis est né à Trois-Rivières. Il a publié dix recueils de poésie aux Écrits des Forges dont Les noces de l'abandon (2003). De nombreux poèmes ont paru dans plusieurs revues tant en Amérique qu’en Europe. Il a participé à des collaborations artistiques où ses poèmes accompagnaient, entre autres, des œuvres picturales de Fernand Leduc, Serge Lemoyne et Louise Prescott. En 2006, il reçoit le prix Jean-Lafrenière/Zénob 2005 dans le cadre du 22e Festival international de la poésie.
Les poèmes de Terre étrangère s'enracinent dans le pays qui n'arrive pas à s'incarner. « même dépossédé le pays est un mot dépassé » L'identité ne s'affirme plus quand l'indifférence bafoue la mémoire, les rêves et la langue maternelle. « les mots se dévêtissent de leur terre natale » Pour le poète, c'est par l'écriture que le réel tente de se rapatrier.
