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« Acheter c'est voter! » Mais ces votes de consommateurs font-ils vraiment la différence ? Pour certains, la consommation responsable est un nouvel artifice publicitaire qui capitalise sur la conscience sociale des citoyens-consommateurs, sans modifier les fondements des inégalités sociales. D'autres y voient un important moteur de transformation sociale.
« Acheter, c'est voter ! » Ce slogan semble de plus en plus populaire au Québec. Consommation avertie, consommation solidaire, responsable, citoyenne, engagée, verte ou éthique, simplicité volontaire, consomm'action... ces nouvelles pratiques apportent aux individus un pouvoir politique quotidien et prometteur. Mais ces « votes » de consommateurs comptent-ils vraiment? Et si la consommation responsable n'était qu'un leurre, un nouvel artifice publicitaire qui « capitalise » sur la « conscience sociale » des consommateurs et des consommatrices, sans modifier les fondements des inégalités sociales? Un outil pour freiner les critiques envers l'économie néolibérale en amoindrissant ses effets pervers? L'impressionnante capacité de récupération du système capitaliste pourra-t-elle empêcher ce mouvement de devenir un important moteur de transformation sociale? Que peut-on faire pour aller plus loin que le vote économique? Un débat citoyen avec des textes de Julie Jacques - Patrice Rodriguez - Serge Mongeau - Marco Silvestro. Le Collectif d'étude sur les pratiques solidaires (CEPS) est un regroupement multidisciplinaire de chercheurs et chercheuses, d'étudiantEs et d'intervenantEs sociaux qui, depuis 2003, est engagé dans un programme de recherche sur des modèles alternatifs d'insertion sociale et de solidarité, des relations économiques alternatives, des pratiques autogestionnaires et coopératives.