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Tout en évoquant le prodigieux destin du peuple atikamekw, l'auteur croque sur le vif la vie quotidienne de la collectivité d'Opitciwan, qui a survécu à près de deux siècles d'une tentative de «génocide culturel».
Né en 1942, Denis Gervais a consacré plus de quatre décennies à l'enseignement du français au Québec et à l'étranger. Retraité, il a accepté de remplacer une enseignante sur la réserve d'Opitciwan. Ce qui devait être temporaire s'est finalement étiré sur cinq années. Après une année d'enseignement à l'école secondaire Mikisiw, il accepta d'y assumer la fonction de directeur adjoint à la pédagogie, poste qu'il a occupé pendant près de quatre ans. Riche de l'expérience de ce séjour, il a publié La marche de l'espoir : Au coeur d'Opitciwan. Il donne aujourd'hui des conférences et anime des discussions dans les réseaux de bibliothèques publiques sur des sujets littéraires et à propos de ses publications.
L'auteur fournit un témoignage saisissant sur son expérience à Opitciwan. Il évoque le prodigieux destin d'un peuple qui faillit disparaître, qui a survécu à près de deux siècles d'une tentative de "génocide culturel" marqué, entre autres, par la loi inique sur les Indiens et l'épisode tragique des pensionnats. Cette situation a entraîné une pléthore de drames et de problèmes psychosociaux contre lesquels la communauté lutte pied à pied. L'auteur croque aussi sur le vif la vie quotidienne de la communauté. Avec des mots parfois durs, souvent touchants, toujours empreints d'affection pour ce peuple terriblement attachant. Le livre conclut qu'une éducation fondamentalement repensée et restructurée constitue le seul véritable espoir à moyen et à long terme pour ce peuple.
