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Avec force et compassion, Bayt donne voix aux enfants, aux mères et aux prisonniers libanais déracinés par la guerre. La poésie de Nada Sattouf, tantôt dialoguée, tantôt écrite sous la forme d’un journal, fait parler les blessures de ceux qui ont survécu aux bombardements, à l’emprisonnement et au deuil dans lequel a été plongé tout un peuple après les raids aériens de l’armée israélienne. C’est avec une douceur désarmante et beaucoup de courage que la poète, dans son quatrième livre, donne la pleine mesure de ce qui continue à vivre sous les ruines, « des ruines où se calcinent les âmes à force de naître ».
