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Porté par un intérêt pour l’Histoire et le politique, le temps et la mémoire, les sciences et la mort, cet essai traite de la fin, ou plus largement d’un imaginaire de la fin. Il concerne des représentations d’un monde sur le point de finir et s’attache aux interrogations soulevées chez le sujet par la transformation radicale de son univers.
Porté par un intérêt pour l’Histoire et le politique, le temps et la mémoire, les sciences et la mort, cet essai traite essentiellement de la fin, ou plus largement d’un imaginaire de la fin. Il concerne des représentations d’un monde sur le point de finir et s’attache aux interrogations soulevées chez le sujet par la transformation radicale de son univers – de la catastrophe collective au désastre personnel. Si l’approche de l’an 2000 a provoqué une résurgence de cette «crise de la fin», où foisonnaient les scénarios apocalyptiques, chaque époque révèle ses craintes devant les transformations du monde. La société occidentale actuelle a ses propres hantises, qui traduisent une situation de tensions extrêmes, politiques, économiques et religieuses. S’énonçant sur un mode alarmiste ou au contraire étrangement euphorique, ces tensions sont peut-être bien les symptômes d’une obsession pour la fuite en avant. C’est cet univers qu’approfondit *Dérives de la fin*, à travers trois figures: la science, le corps, la ville, qui permettent d’appréhender les désastres que compose l’imaginaire de la fin. Ces figures orientent les lectures des fictions qu’on découvrira dans cet essai, puisées dans les corpus américain, québécois, français et britannique des vingt dernières années.