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Un quartier délabré, des latrines et des voix se répondent en écho. Les radoteurs de la place d'Armes refont le monde. Les confidences. Les misères. Les tracasseries. Les amours. Les folies. Les exils. Les voix s'entrecroisent, tantôt graves, tantôt intimistes, dans ces mille et une nuits de la vie port-au-princienne. c'est ;à l'ombre des latrines que chaque personnage se cherche une histoire, une humanité, une conscience et une identité. Les roman Les latrines, métaphore d'une société aux prises avec ses démons, ses failles et ses joies, donne voix et corps aux damnés de la terre. Résultat: un regard puissant, subversif, sans concession. Lisez ce nouveau prodige de la littérature haïtienne, découvrez cette voix insolite.
Poète et romancier, Makenzy Orcel est né en 1983 à Port-au-Prince (Haïti). Il se consacre à la lecture et à l’écriture.Il a publié en Haïti deux recueils de poèmes, La douleur de l’étreinte (2007) et Sans ailleurs (2009), qui ont été repris avec le recueil À l’aube des traversées sous le titre À l’aube destraversées et autres poèmes (Mémoire d’encrier, 2010). Il a également publié deux romans : Les immortelles (Mémoire d’encrier, 2010/ Zulma, 2012) et Les latrines (Mémoire d’encrier, 2011).
Les latrines, vaste plongée dans les bas-fonds de Port-au-Prince, est une grande aventure. De celles qui n’arrivent qu’une fois tous les dix ans chez un éditeur. Le talent est bouleversant.Comment écrire absolument quand on ne sait qu’écrire ? S’inventer alors sa propremythologie, en faisant de la vie un acte de parole. Makenzy Orcel a comprisqu’il ne faut pas y aller par quatre chemins. Il dessine ses fantômes. Le reste, ce sont des phases qui vont et reviennent comme une toupie. Le roman Les latrines est une fête du langage. Un parti pris de la jouissance alors que manque terriblement la jouissance.Des radoteurs sur la Place d’armes délient leur langue. Sous l’arbre à palabres, tout se raconte. La parole naît des latrines, se propage à la vitesse de la lumière et tourne dans la spirale du quotidien. Des dizaines de voix se lèvent, se racontent dans le vent. Dans ces lieux délabrés où la misère fait rage, les humbles partagent leur folie, leurs désirs et leurs secrets. Histoire d’un lieu et de ses ailleurs, mais aussi histoire des gens simples, dans l’urgence des gestes. Les latrines a été un pari audacieux pour Makenzy Orcel :« J’ai toujours rêvé d’écrire sur l’endroit où je suis né, alors j’ai décidé d’écrire surles latrines, c’était difficile au début, je me demandais comment écrire sur les latrines sans se jeter soi-même dans la merde. »