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La première adaptation jeunesse d’un classique de la littérature québécoise, L’amélanchier de Jacques Ferron. Trois grands noms de l’écriture, de l’illustration et du théâtre servent cette œuvre majeure et fantasque: Denis Côté pour l’adaptation, Anne Sol pour les illustrations et Johanne Marie Tremblay à la narration.
Denis Côté, auteur de l’adaptation «Je trouvais, dit-il, que l’enfance de Tinamer était trop belle pour ne pas être connue et aimée du plus grand nombre possible. Oh! Ce ne fut pas facile de toucher aux mots de cet immense écrivain. Mais j’ai fini par me dire que Ferron, où qu’il soit, pouvait lire dans mon cœur. Et qu’il y voyait du respect, de l’admiration et de l’amour.» Né un 1er janvier à Québec, où il vit toujours, Denis Côté écrit depuis son plus jeune âge. Il publie des livres pour les enfants et les adolescents depuis 1983. Ses livres lui ont valu de nombreux prix, certains ont été traduits, trois ont été adaptés pour la télévision. Cette réécriture de L’amélanchier, de Jacques Ferron, est son quarantième ouvrage.
L’amélanchier raconte l’enfance fabuleuse de Tinamer de Portanqueu. Peut-être connaissez-vous l’histoire ? Jacques Ferron l’avait écrite pour les adultes, il y a déjà quarante ans. Mais, cette fois, elle s’adresse aux jeunes.Bien sûr, Denis Côté a un peu changé les mots de Ferron, parfois beaucoup. Pourtant, c’est la même enfance qui est racontée. Celle de Tinamer, vécue « du bon côté des choses », auprès d’un père loufoque, d’une mère trop sérieuse, de quelques chats et d’un chien. Derrière la maison familiale s’étend un bois enchanté où les arbres parlent, où se cachent les personnages de Lewis Carroll, où des poulesgéantes enferment les fillettes dans des cages. Alors, comment ne pas être heureuse quand on voit le reflet du monde à la surface de la Lune ? Et puis, au fond du bois, il y a l’amélanchier qui fleurit au printemps en un feu d’artifice inoubliable.
