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Aujourd’hui, c’est Valérie. Valérie Bordeleau qui lance son deuxième roman. À peine trente ans et son nom circule déjà plus souvent qu’à son tour dans la presse culturelle et la bouche des libraires. Son premier livre avait reçu une reconnaissance immédiate, il y a deux ans à peine. Dès sa parution, on avait parlé d’une voix singulière, étonnamment affirmée et d’une lucidité douce-amère qui sait ne rien vous épargner de la réalité. C’est tout ce que Mélissa peut en dire. Parce que ce livre-là, elle n’a pas pu le parcourir au delà du troisième paragraphe. Dès les premières lignes, elle a été secoué par la beauté de la langue, par la pure intensité de l’émotion. Tout lui paraissait juste. Trop juste. Et rapidement, elle s’était rendue compte qu’elle ne pourrait à la fois porter le poids des mots et celui de sa propre médiocrité. Esther Croft nous offre des moments de lecture inoubliables dans ce recueil de dix nouvelles où elle scrute l’âme des êtres humains. L’univers que Croft partage avec ses lecteurs n’est pas gentil, douillet, confortable : c’est celui de la blessure, celle que nous avons tous quelque part en nous-mêmes. Un regard percutant sur la réalité du monde, des relations humaines et, comme toujours, une écriture juste et épurée qui atteint toujours sa cible : le cœur.