couverture

B.E.C., blonde d'entrepreneur en construction

Myre, Suzanne

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Résumé

Mon entrepreneur à moi, il lit des vrais livres, parfois au complet, sait cuisiner un délicieux saumon en papillote, passe l'aspirateur sous son lit, lave ses draps aux deux semaines et fait du jogging en écoutant sur son iPod des vieilles émissions radiophoniques. Parce que oui, il se tient en forme et court, pas seulement autour du pâté de maison mais jusqu'au chantier le plus près (à 12 kilomètres), comme s'il s'en ennuyait ou qu'il craignait qu'il ne s'effondre pendant les week-ends. Ça lui fait des cuisses d'enfer alors ça vaut le coup de laisser l'oeil se promener par-delà le mollet ; l'ascension du regard n'est pas (encore) interrompue par un monticule abdominal disgracieux. Bien entendu, cela met en relief ma paresse personnelle quant à la nécessité d'entretenir aussi régulièrement que lui mon corps guetté par la dégradation mais comme j'aspire à une vieillesse sereine où je me laisserais ratatiner avec sérénité, je compense en musclant mon cerveau par des prouesses cruciverbistes qui le rendent jaloux, lui qui est même incapable de repérer un seul mot dans la grille de mot mystère. À chacun ses talents. Histoire d'amour qui nous fait voyager tant au Mexique que dans les routes en lasso de la géographie du coeur ce roman raconte les couples qui se font et se défont, ceux que nous voudrions devenir, ceux que nous serons jamais, ceux que nous deviendrons peut-être. Désabusé et sans dévotion ce roman en clair-obscur est à la fois triste et drôle, lyrique et hérissé.

Biographie de l'auteur.e

Suzanne Myre est lauréate du Grand Prix littéraire de Radio-Canada et du prix Adrienne-Choquette, elle est finaliste au Prix des libraires et au prix France–Québec. Atteinte d’une maladie sacrée, l’esprit mélancolique, elle trempe ses flèches dans le même poison qu’Héraclès. B.E.C. est son septième livre.

Quatrième de couverture

Mon entrepreneur à moi, il lit des vrais livres, parfois au complet, sait cuisiner un délicieux saumon en papillote, passe l'aspirateur sous son lit, lave ses draps aux deux semaines et fait du jogging en écoutant sur son iPod des vieilles émissions radiophoniques. Parce que oui, il se tient en forme et court, pas seulement autour du pâté de maison mais jusqu'au chantier le plus près (à 12 kilomètres), comme s'il s'en ennuyait ou qu'il craignait qu'il ne s'effondre pendant les week-ends. Ça lui fait des cuisses d'enfer alors ça vaut le coup de laisser l'oeil se promener par-delà le mollet ; l'ascension du regard n'est pas (encore) interrompue par un monticule abdominal disgracieux. Bien entendu, cela met en relief ma paresse personnelle quant à la nécessité d'entretenir aussi régulièrement que lui mon corps guetté par la dégradation mais comme j'aspire à une vieillesse sereine où je me laisserais ratatiner avec sérénité, je compense en musclant mon cerveau par des prouesses cruciverbistes qui le rendent jaloux, lui qui est même incapable de repérer un seul mot dans la grille de mot mystère. À chacun ses talents. Histoire d'amour qui nous fait voyager tant au Mexique que dans les routes en lasso de la géographie du coeur ce roman raconte les couples qui se font et se défont, ceux que nous voudrions devenir, ceux que nous serons jamais, ceux que nous deviendrons peut-être. Désabusé et sans dévotion ce roman en clair-obscur est à la fois triste et drôle, lyrique et hérissé.