* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Voici des histoires comiques et venimeuses où se succèdent les mères égoïstes et les pères absents, les minets et les marmots, et, surtout, les pécheresses tristes et les femmes vampires qui séduisent les hommes pour les réduire en poupées de chiffon. Car les héroïnes de Suzanne Myre sont puissantes. Ce sont des battantes qui n'hésitent pas à mettre le monde à feu et à sang pour se faire justice. Pourtant, aucune d'elles n'est un démon. Elles sont même gentilles, au fond. Mais elles ne veulent plus qu'on les blesse. Il y a, au coeur de ces récits, une profondeur bouleversante. Une complexité, une introspection, une tendresse qui désemparent et qui persistent longuement après la lecture. Dans L'ALLUMEUSE, l'écriture de Suzanne Myre se fait touchante comme jamais.Par ailleurs, l'auteure nous y fait visiter le quartier de son enfance : Montréal-Nord, un lieu bigarré auquel la littérature ne s'intéresse jamais. La paroisse Saint-Vincent-Marie-Strambi, la polyvalente Calixa-Lavallée, le boulevard Industriel deviennent le théâtre de cent douleurs et rires grinçants. C'est là un livre fabuleux où les personnages rêvent indifféremment d'assassinats et de hamburgers chez Dic Ann's. Bref, en douze histoires et un préavis de décès, L'ALLUMEUSE célèbre les têtes brûlées qui mettent le feu aux poudres.
Suzanne Myre est née au 10803, rue Balzac à Montréal-Nord, et n'est pas morte encore. Illustre et prolifique nouvelliste et romancière, elle a écrit huit livres en moins de quinze ans, a remporté le Prix littéraire Radio-Canada, le Prix Adrienne-Choquette et le Prix de la bande à Moebius, en plus de se retrouver finaliste au Prix des libraires, au Prix littéraire France-Québec et au Grand Prix littéraire Archambault. Elle écrit entre un quart de travail à l'hôpital Notre-Dame et une visite à la friperie du coin.