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La vie arrête à cinquante ans. Le problème, c’est qu’on ne meurt pas. Les enfants s’en vont. Ils laissent les animaux domestiques sur place. Et les parents.Les voilà, les parents. Un couple. Un homme et une femme. Mais s’agit-il bien d’un homme et d’une femme ? Enfin, disons deux êtres qui se côtoient dans un même lieu.
Louis-Philippe Hébert explore dans ses romans et ses nouvelles, et même dans sa poésie, l’envers de l’humanité. Il braque un éclairage cru sur un univers où, derrière l’étonnante beauté aseptisée d’une société sans attente véritable et sans douleur, se cachent l’angoisse, la peur et un effroyable sentiment de vide. Sa pièce de théâtre Je suis un chien est l’aboutissement de cette démarche. Les relations de soumission et de domination dans le couple, autrefois subtiles et déguisées, éclatent au grand jour. Une pièce troublante par l’auteur de Celle d’avant, celle d’après, Buddha Airlines, La Séparation et La bibliothèque de Sodome.
Il faut bien vivre. Se faire à manger. Dormir. S’adapter l’un à l’autre. Continuer à travailler. Payer la bouffe et le loyer.Dans ce monde d’après la catastrophe, d’après la fin du couple, un nouvel équilibre s’est créé entre les deux partenaires vieillissants.