couverture

Crazy brocoli

Leduc, Jean

  • Éditeur : MOULT ÉDITIONS
  • ISBN 9782924039076
  • 30,00 $ *
  • Essais

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Résumé

Dans les années 1970, la parodie de Leduc est une charge féroce contre ses contemporains, les institu- tions, les tenants de la culture et de la contre-culture (Miron, Brossard, Haeck, Chroniques, les frères Hébert, Les Herbes rouges, le conseil des arts, la critique littéraire, les universités, et bien plus encore). Leduc fait ressortir l'absurdité et les résignations du conformisme qui, sournoisement, s'installent au nom d'une culture qui accepte sans distance bénéfices et pensions.Comme sur l'île déserte de Robinson, la poésie de Jean Leduc se manifeste comme une joyeuse sub- version que l'on pourrait rapprocher, pour l'inspiration, de l'humour noir surréaliste, de la solitude de Sade, de la négation dadaïste et de la subversion rabelaisienne, si rares dans la littérature québécoise.« Je choisis de travailler avec des matériaux dégradés, de me satisfaire d'un négatif photographique (le noir devenu blanc) : on brouille les rôles d'origine, on érotise les gestes. Le gris mêle le jet et la surface violée. Le noir, c'est le cadavre. Le blanc (crème de sperme) c'est le satin du cercueil. Et ce n'est pas du symbolisme, ce n'est qu'une inversion de couleur ».

Biographie de l'auteur.e

Jean Leduc n'était pas plus sérieux à 78 ans qu'à 17. PoèTe au rire tonitruant, il n'a jamais cessé de provoquer, transgresser, parodier et détourner à grands coups de dérision et de vers lapidaires. Organiste reconnu, il gagne le Prix d'Europe en 1957 et s'installe à Paris pour poursuivre sa formation musicale et y soutenir une thèse en lettres sur le Marquis de Sade. De retour à Montréal, il est professeur de littérature à l'Université McGill puis à l'UQAM, avant de fonder les éditions Cul Q. Sa causticité et sa pertinence générale lui ont valu d'être exclu de la mémoire littéraire québécoise. Cette édition propose de corriger cette méprise.

Quatrième de couverture

Québécoises, Québécois, cessez donc enfin, peu importent vos motifs, de regarder derrière et de vous regarder le derrière. Que ce soit au nom d'une culture universelle ou au nom d'un nationalisme bébête qui sent le besoin de se masturber sur ses supposées racines, il faut supprimer « la vision par derrière ». Quant au voyeurisme, il n'est que métaphorisation et la métaphore, c'est le passé...