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Ce livre démontre l'importance de la nourriture dans l'art des 20e et 21e siècles et dans l'interprétation des oeuvres performatives qui en intègrent.
Mélanie Boucher est professeure en muséologie et patrimoinesà l'École multidisciplinaire de l'image de l'Université du Québecen Outaouais. Spécialiste de l'art des 20e et 21e siècles, et plusparticulièrement du sujet de la nourriture en art performatif, elle poursuit une pratique en commissariat d'expositions. Elle a, entre autres, réalisé des expositions pour le Musée national des beaux-arts du Québec, la Galerie de l'UQAM et le Musée d'art de Joliette. Entre 2002 et 2005, elle a travaillé à mettre sur pied Orange, L'événement d'art actuel de Saint-Hyacinthe, une manifestation artistique triennale portant sur le thème de l'agroalimentaire. Ses plus récentes recherches portent sur le tableau vivant, les sens « mineurs » en esthétique et l'événementialisation des collections muséales.
La nourriture est l'un des thèmes les plus prisés de notre époque. Joue-telle un rôle en art contemporain? Assurément. Ce livre démontre l'importance de la nourriture dans l'art des 20e et 21e siècles et dans l'interprétation des oeuvres performatives qui en intègrent.Il expose, d'une part, les raisons pour lesquelles ce sujet est déterminant en art contemporain et, d'autre part, pourquoi les oeuvres performativesconstituent le corpus indiqué pour en traiter. L'un de ses chapitres est une histoire de l'art succincte des oeuvres qui se composent de nourriture. Cette histoire, la première du genre, retrace l'évolution de l'emploi de la nourriture en art performatif sur plus de cinq décennies. Finalement, le coeur de cet ouvrage présente un modèle d'interprétation des oeuvres à l'étude, qui est appuyé par l'analyse de cas : futuristes, Meret Oppenheim, Allan Kaprow, Carolee Schneemann, actionistes viennois, Daniel Spoerri, Fluxus, Gina Pane, Paul McCarthy, World Tea Party, Massimo Guerrera et Iwona Majdan.
