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Gabriel, la tête maintenue fermement dans le fond de la cuvette des toilettes de son école secondaire se demande s’il s’arrêtera de respirer, finalement. Comme sa mère, suicidée dix ans auparavant, comme son père, bien vivant mais pourtant éteint et inutile : mendiant mensuellement.Gabriel, en proie à une poursuite automobile aux bords de la route du Sud, se demande si Mathieu et ses sbires le traqueront jusque dans les bois enneigés pour le battre, avant qu’il ne finisse glacé, cassé.Puis, entre deux séances d’enfer scolaire, la vie, un fragment à la fois : les amitiés nouvelles, les livres grappillés à la bibliothèque, le cinéma et, à l’écran, Russell : beau. «Beau comme un homme dont on a envie qu’il nous étreigne avec sa force tranquille, avec sa charpente d’arbre dont on devine qu’il continuera de pousser droit et fort. Un gars comme ça.»
François Lévesque est né en 1978 en Abitibi. Il aime la littérature depuis tout petit et le cinéma depuis plus jeune encore. Entre un diplôme d’études collégiales en arts visuels et une Maîtrise en études cinématographiques, il cultive ses passions multiples. Il est l’auteur de plusieurs romans tour à tour noir, policier ou d’épouvante. Depuis 2008, il est critique de cinéma au journal Le Devoir. Son travail lui a valu un prix d’excellence de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). Il aime les films de Brian De Palma, les dialogues de Michel Audiard et le sourire en coin de Shirley Maclaine.