* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Pour tout naturaliste ou professionnel botaniste, il peut s'avérer laborieux d'identifier des spécimens séchés d'herbier, mais les sphaignes possèdent plusieurs caractères macroscopiques qui permettent de les identifier aisément sur le terrain à l'aide d'une loupe au grossissement de 16X à 20X. Ce guide d'identification est une clé dichotomique visuelle unique en son genre qui permet de démystifier le jargon botanique associé aux sphaignes. Le guide fournit aussi des trucs pour reconnaître les espèces sur le terrain, de même que des notes sur l'habitat afin de rendre la tâche plus facile aux identificateurs. Pour les territoires du Québec, du Labrador et des Maritimes (à l'exception de l'île de Terre-Neuve), les auteurs reconnaissent 59 espèces de sphaignes. Ce guide se veut aussi un outil pouvant être très utile pour toute personne travaillant à l'est des Rocheuses, dans l'Arctique canadien, sur l'île de Terre-Neuve ou en Nouvelle-Angleterre (États-Unis).
Gilles Ayotte est né le 24 octobre 1948 à l'Annonciation, comté de Labelle, au nord de Montréal. Il est responsable de travaux pratiques et de recherche au département de phytologie de la Faculté des sciences de l'agronomie et de l'alimentation de l'Université Laval. Il y oeuvre depuis le mois de juin 1975. Ses études à temps partiel, durant plus de 12 ans l'ont mené à un baccalauréat général, un certificat en andragogie et une maîtrise en technologie de l'enseignement tous décernés par l'Université Laval. L'identification des sphaignes l'intéresse depuis le début des années 1980. Ceci l'ayant mené à monter une banque de plus de 10 000 photos, surtout sous le microscope, des espèces présentes sur le territoire québécois et les provinces environnantes. Cette banque mena directement à l'élaboration d'un guide d'identification visuelle il y a déjà plus de 12 ans. Le cours Taxonomie et méthodes d'échantillonnage en tourbière, auquel il collabore, a bien montré que ce guide était une nécessité. Les mises à l'essai, les corrections et améliorations suggérées par les étudiants-utilisateurs, au fil des ans, permettent aujourd'hui la parution de cette version finale... mais en taxonomie c'est toujours à suivre.
Professeure titulaire au Département de phytologie de l'Université Laval depuis 1992 et diplômée des universités Laval (1984), de l'Alberta (1987) et de Cambridge au Royaume-Uni (1992), la professeure Line Rochefort est l'une des chefs de file dans la recherche en écologie des tourbières. Son intérêt pour les mousses s'est développé en travaillant les étés comme botaniste dans la toundra québécoise (1980 à 1984) au sein du Centre d'Études Nordiques. Ses formateurs, Dr. Serge Payette et Dr. Robert Gauthier, l'ont ensuite encouragé à aller étudier avec le bryologue Dr. Dale H. Vitt de l'Université d'Alberta, où elle a plus particulièrement étudié les effets des pluies acides sur les tourbières (bog et fen). Lors d'une année d'études et de recherche, elle est allée en Finlande pour apprendre les méthodes nord-européenne d'enseignement de la bryologie sur le terrain sous la direction des Drs. Harri Vasander et Jukka Laine. Comme les sphaignes sont l'une des composantes-clés des tourbières, Line Rochefort s'est particulièrement intéressée à l'étude de leur biologie, de leur identification et des particularités de chacune des espèces, non seulement au Québec, mais aussi ailleurs en Amérique du Nord. Line Rochefort a été l'instigatrice d'un nouveau domaine de recherche en écologie végétale, soit le développement de techniques de restauration des tourbières après perturbations d'origine anthropique. La technique de restauration des tourbières à sphaignes est maintenant utilisée ailleurs dans le monde. Les recherches menées par Line Rochefort et le GRET répondent à un problème social très important, à savoir la nécessité de protéger les ressources naturelles et assurer une gestion responsable des tourbières au bénéfice des générations futures.
Pour tout naturaliste ou professionnel botaniste, il peut s'avérer laborieux d'identifier des spécimens séchés d'herbier, mais les sphaignes possèdent plusieurs caractères macroscopiques qui permettent de les identifier aisément sur le terrain à l'aide d'une loupe au grossissement de 16X à 20X. Ce guide d'identification est une clé dichotomique visuelle unique en son genre qui permet de démystifier le jargon botanique associé aux sphaignes. Le guide fournit aussi des trucs pour reconnaître les espèces sur le terrain, de même que des notes sur l'habitat afin de rendre la tâche plus facile aux identificateurs. Pour les territoires du Québec, du Labrador et des Maritimes (à l'exception de l'île de Terre-Neuve), les auteurs reconnaissent 59 espèces de sphaignes. Ce guide se veut aussi un outil pouvant être très utile pour toute personne travaillant à l'est des Rocheuses, dans l'Arctique canadien, sur l'île de Terre-Neuve ou en Nouvelle-Angleterre (États-Unis). L'idée de rendre l'identification des sphaignes plus facile fut d'abord élaborée dans le cadre d'un cours du Département de phytologie de l'Université Laval. Elle a ensuite pris de l'ampleur avec la collaboration de l'Herbier Louis-Marie, ce qui a permis de recenser des spécimens de diverses collections et de préparer des cartes de répartition. Ce document sera utile aux écologistes, forestiers, biologistes, géographes et autres, impliqués dans la gestion de l'environnement, de même qu'aux entreprises ayant à gérer de façon responsable les ressources naturelles qu'elles exploitent.