couverture

Pédagogie des opprimé·es

Freire, Paulo

  • Éditeur : Rue Dorion
  • 236 pages
  • ISBN 9782924834107
  • Paru le 16 août 2021
  • 22,95 $ *
  • Sciences sociales

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

La pédagogie des opprimé·es est l'œuvres la plus connue de l'éducateur et philosophe brésilien Paulo Freire. Le livre propose nouvelle forme de relation entre l'enseignant, l'étudiant et la société. Avec des millions de copies vendues à travers le monde, ce livre constitue l'un des fondements de la pédagogie critique.

Biographie de l'auteur.e

Paulo Freire (1921-1997), dont 2021 marque le centenaire de la naissance, est un penseur et un pédagogue mondialement connu pour ses travaux sur l’alphabétisation des adultes des classes populaires et son engagement dans la lutte contre l’oppression par l’éducation. Il est le Brésilien qui a reçu le plus de doctorats honoris causa : trente-cinq universités brésiliennes et étrangères lui ont décerné ce titre. En outre, quelque 350 écoles dans le monde portent son nom. Ses ouvrages sont traduits dans plus de vingt langues.

Quatrième de couverture

Ouvrage majeur de Paulo Freire, ce livre présente une pédagogie élaborée non seulement pour les opprimé·es, mais avec elles et eux, et dans le cadre même de leur lutte pour affirmer leur humanité. Comme plusieurs autres pédagogues, Freire rappelle que projet éducatif et projet social sont indissociables. Selon lui, le but de l’éducateur·rice est de donner aux personnes opprimées les moyens d’acquérir une conscience claire de leur position sociale, et de chercher avec elles à transformer le monde. Outre la notion de « conscientisation » dont on doit à Freire l’entrée dans le langage courant, les apports de cet ouvrage sont nombreux et désormais bien ancrés dans les pratiques émancipatrices en éducation : dialogue plutôt qu’imposition d’idées ; apprentissage contextualisé et significatif ; institution de nouveaux rapports entre enseignant·es et apprenant·es. Cela passe évidemment par une revalorisation des élèves, des couches populaires, de leurs savoirs propres, de leur capacité toujours intacte à appréhender le monde et à le réinventer en leur donnant les outils nécessaires pour le faire. Écrit en 1968 au Chili où l’auteur s’était exilé à la suite de son emprisonnement par la junte militaire brésilienne, ce texte irrigue toujours la pensée de la pédagogie critique partout dans le monde et continue d’exercer une influence considérable. Selon une étude de 2016, La pédagogie des opprimé·es est le troisième ouvrage le plus cité dans le domaine des sciences humaines et sociales.