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Mauricette Lafrenière est inconnue. Elle est en passe de devenir une légende. Dans les commémorations du Printemps érable, son nom a une autorité magique : n’est-elle pas la seule qui ait réussi, depuis près de dix ans, à décrypter les pages de Gulliver Paquette, à déchiffrer l’égo de LuBu Maître du monde, à montrer combien les leaders de la Fraîcheur érable sont doués de la plus faible conscience ?
La beauté de ces textes réside dans ce qu’ils mettent sous les yeux des lecteurs : des marionnettes, des hommes véritables, des Baiseculs et des Tirepets qui se donnent la réplique à l’aide de la machinerie de la fiction.
2012-2022, anniversaire du Printemps érable. Avec Le voyage fameux de Gulliver Paquette et les déclarations dramatiques de LuBu maître du monde, ces textes inspirés par Swift, Rabelais, Leduc, Jarry et d’autres entendent commémorer, de façon non larmoyante, ces dix ans. L’occasion était trop belle de transformer une crise sociale en une création artistique expressive, avec un vocabulaire différent, un langage différent, de montrer une autre conception des rapports sociaux, à l’aide d’allusions parfois irrévérencieuses d’une grande portée philosophique.. Le ton est à la parodie et à la satire, à la rupture d’avec les textes traditionnels et une pensée résignée. À l’aide de plusieurs géants de la satire sociale, et donc d’un passé utile à révéler les bouffonneries du Pays qui n’existe pas, ce recueil quitte les structures traditionnelles de la littérature classique à l’aide d’anecdotes plaisantes, de rires réparateurs. L’emphase rhétorique en est absente, la bannière de l’héroïsme également malgré leur grande valeur littéraire. La découverte du Pays qui n’existe pas, son histoire dialoguée, accompagnée par des extraits en vieux français, donne le contrepoint à celles et ceux qui se posent encore des questions sur ce qui s’est véritablement passé depuis dix ans. Et ils sont nombreux ! La beauté de ces textes réside dans ce qu’ils mettent sous les yeux des lecteurs : des marionnettes, des hommes véritables, des Baiseculs et des Tirepets qui se donnent la réplique à l’aide de la machinerie de la fiction..