couverture

En lettres de feu et de sang

Travail, machines et crise du capitalisme

Caffentzis, Constantine George

  • Éditeur : Rue Dorion (De la)
  • ISBN 9782924834749
  • Paru le 17 février 2025
  • 34,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Essai dans lequel le philosophe étasunien montre la manière dont le capitalisme perpétue la violence et la misère à l’échelle mondiale à travers un large éventail de conflits et d’antagonismes dans la relation entre le capital et le travail.

Biographie de l'auteur.e

George Caffentzis est professeur retraité de l’Université de Southern Maine. Marxiste autonome membre, avec Silvia Federici et Peter Linebaugh, du Midnight Notes Collective, il a rédigé plusieurs ouvrages en philosophie et en économie. Il est également est reconnu pour sa participation et ses contributions théoriques à de nombreuses luttes à travers le monde, de la campagne Wages for Students aux États-Unis au soulèvement zapatiste au Mexique en passant par la défense des biens communs.

Quatrième de couverture

Karl Marx a fait remarquer que la seule façon d’écrire sur les origines du capitalisme est de le faire dans les lettres de feu et de sang utilisées pour chasser les travailleurs des terres, des forêts et des eaux communes au XVIe siècle.. Pour George Caffentzis, il en va de même pour les annales du capitalisme du XXIe siècle. Les technologies de l’information, la production immatérielle, la financiarisation et la mondialisation ont été présentées comme inaugurant une nouvelle phase du capitalisme qui dépasse ses origines violentes. Cependant, au lieu d’être une période de grandes innovations sociales et économiques, le cours des dernières décennies a plutôt été un retour au feu et au sang des luttes qui ont marqué l’avènement du capitalisme.. En mettant l’accent sur les luttes de classes qui ont proliféré à travers le corps social du capitalisme mondial, Caffentzis montre comment un large éventail de conflits et d’antagonismes dans la relation travail-capital s’expriment à l’intérieur et contre le procès de travail, mais aussi dans la crise énergétique, la course à la robotisation, la financiarisation ou la guerre. Ces luttes sont tellement inhérentes à la dynamique du système que même les machines les plus sophistiquées ne peuvent libérer le capitalisme de la lutte des classes et de la nécessité du travail..