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Avec une plume d’une précision et d’une méticulosité impressionnantes, l’autrice nous convie dans son premier recueil à un parcours en six parties au fil duquel se déploie une voix qui, peu à peu, arrive à s’exprimer avec force et sans maladresses. Le hoquet en pulpes évoque tant l’importance de prendre soin de soi que celle de confronter autrui, pour apprendre à mieux bâtir sa maison.
Éloïse LeBlanc est née à Montréal et y vit encore. Elle a étudié l’histoire à l’Université McGill avant d’y compléter une maîtrise sur l’émergence de la littérature acadienne. Ses textes de création ont trouvé refuge dans les revues Les trames, Nyx, L’écrit primal, Saturne et Les Éphélides. Lorsqu’elle n’est pas en train de réécrire ses poèmes, elle travaille en francisation au Collège Bois-de-Boulogne et comme éditrice pour la revue Nyx.
« tu expires sur un temps de trois pulpes pulses. si fort que mon carrelage se fissure. de l’autre côté du lavabo. dans le miroir qui surplombe la tuyauterie. j’ai découvert des ruisseaux derrière mes cuisses. vallons creusés dans une peau autrefois tendue. ils divisent la chair. traversée en rangs. je n’ai plus que la moiteur pour sucrer la plaie ».
