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Dans Notre-Dame du Grand-Guignol, Sébastien Émond trouve un point d'équilibre entre le sacré et la perversion, entre le désir d'être regardé et celui d'exister autrement, sans chercher la validation d'autrui. Chargée d'une douleur romantique, son écriture s'incarne dans des formes résolument queer et actuelles.
Originaire de Chibougamau, Sébastien Emond a choisi de s'extirper de son « incubateur boréal » pour s'établir dans la ville de Québec et étudier le cinéma, la langue française et la littérature à l'Université Laval. Depuis 2016, iel s'implique dans diverses activités littéraires de la ville de Québec en tant que poète du Collectif RAMEN. #monâme, son premier volume de poèmes est paru en 2018, chez Éditions Hashtag. En 2019, iel a été finaliste au Prix de poésie Radio-Canada. Notre-Dame du Grand-Guignol est son deuxième recueil de poèmes.
Une jeune femme prostrée dans sa déliquescence se nourrit d'horreurs en cinémascope. Pour un temps, la perspective d'une amputation semble préférable au poids insoutenable des membres atrophiés devant l'écran - jusqu'où ira-t-on pour légitimer le regard posé sur soi? À travers l'alcool, les festins anthropophages et les jets de sang subsiste un espoir : celui d'arriver un jour à guérir de son propre corps. Puis, sous la présence imposante de Daddy, Notre-Dame du Grand-Guignol devient Baby Jane. Le temps d'une tourtière de Noël et d'un refill de saucisses cocktail, elle apprend à jouir. Mais sous les couches immaculées de son fond de teint, son corps demeure une blessure.