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Les Contes bougons suivent les déambulations cahoteuses et rebondissantes de personnages picaresques. Ça se passe entre Montréal et Dawson City, entre Besançon et Bucarest, entre Bénarès et Halifax. C'est un peu déjanté, mais pas tant. Peu sérieux, mais quand même. À pleurer ou à rire, c'est à voir... à lire de toute urgence.
Conçu à Montréal, Stephane Ilinski est né à Paris. Après une enfance en grande partie passée en pensionnats, il rêve de Légion étrangère mais tombe sous l'emprise de la poésie grâce à la bienveillance amusée de sa grand-mère. Après des études en Sciences économiques et en Langues Orientales, il vadrouille en Asie, en Inde et en Europe de l’Est. De retour en France, il publie plusieurs ouvrages de poésie, un premier roman, La peur fenêtre, et des nouvelles. Stephane vit à Montréal depuis une dizaine d'années.
Des questions linguistico-identitaires virent au drame en plein Montréal, deux randonneuses n'en reviennent littéralement pas du Yukon, un trio dépressif cède à des habitudes apéritives étourdissantes, et un chimiste imagine un effroyable complot après un voyage au Québec. Ces contes aux accents picaresques conjuguent échappées singulières et rebondissements grinçants. On y croise des personnages déjantés ou abîmés, jamais méchants, souvent ubuesques, qui préfèrent les chemins sinueux à la ligne droite. Ci et là, entre deux touches fantasmagoriques et trois sarcasmes, jaillissent des sujets d'actualité, vrombissent des interrogations sociétales et culturelles. À la fois mouche dans la soupe et cerise sur le sundae, les Contes bougons de Stephane Ilinski forment un petit ovni truffé de clins d'œil. On en ressort comme d'un manège à sensations : hirsute, incrédule, mais tout sourire..