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Bagels parle de ces gens qui demeurent auprès de nous même quand on ne veut pas de leur aide. C’est une douzaine d’hommages offerts aux personnes qui étaient là, dans ces moments où Fanie Demeule cherchait à déterrer ses os. L’arôme sucré de la pâte à bagel lui rappelle aujourd’hui qu’il y avait bel et bien une grâce dans ces visites chez St-Viateur avec son père, les lundis soirs, après ses rencontres avec la psy.
Fanie Demeule est titulaire d’un diplôme de doctorat en études littéraires de l’UQAM, où elle enseigne la littérature, la création littéraire et la scénarisation. Elle travaille également à titre de responsable éditoriale pour les éditions Tête première et Hamac, et comme directrice de la collection Théâtre aux Éditions Somme toute. En 2016, elle a publié Déterrer les os (Hamac, 2016), adapté au théâtre (CTDA, 2018), traduit en anglais ( Lightness , Linda Leith, 2020) et en cours d’adaptations filmiques (ACPAV et Coop Vidéo). Elle a aussi fait paraître les romans Roux clair naturel (Hamac, 2019) et Mukbang (Tête première, 2021) et a signé plusieurs nouvelles dans des revues et collectifs.
Avant, je trouvais que douze bagels, c’était beaucoup, comme je m’imaginais qu’une décennie, c’était long. Il n’en est rien. Dix ans, la dernière fois où nous sommes allés chercher des bagels sur St-Viateur, un lundi soir. Je me souviens en avoir mangé un, au pavot. Pas au complet, mais quand même. Mes parents n’ont pas souligné l’exploit, conscients de sa fragilité.