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Les poèmes de En aucun lieu sont principalement axés autour de l’obsession de la mort, du découragement et de la dépression. Les paysages urbains déshumanisés présents dans Les amours industrielles (premier recueil de l’auteur), composés d’autoroutes, de stationnements déserts, de béton et de métaux, côtoient maintenant des forêts, des champs, des plages ; cependant c’est une nature désenchantée, intoxiquée et polluée dont il est question. C’est un univers post-apocalyptique, cependant ce n’est jamais explicite ; il pourrait tout aussi bien s’agir de notre présent. En aucun lieu relève aussi de la dystopie « personnelle », une dégradation du soi vécue comme un cauchemar éveillé.
Maxime Cayer a étudié en littérature et en cinéma. Il a été finaliste au Prix du public – Moebius en 2017 et a publié dans la revue Les écrits en 2018 et en 2020. En aucun lieu, dans la collection poésie des éditions Hamac, est son deuxième recueil. Son premier, Les amours industrielles, est paru aux Écrits des forges en juillet 2020.
qui pourra réellement m’en vouloir. de m’abandonner. aux orages d’acier. de les avoir tendrement. souhaités ?. Dans cette poésie viscérale et humaine, on traverse des forêts urbaines, des champs métalliques, des montagnes qui se liquéfient, où alternent la douleur et la sérénité..
