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Dans la plus grande ville du Québec maritime, un garçon apprend à habiter un univers qui ne lui ressemble pas. Son enfance et l’âge adulte n’ont que peu de distinction. Entre la mère, les tantes, le père absent, les dépendances, le baptême et l’enterrement, il ne comprend pas comment être un enfant et rêve au jour où il deviendra vieux. Rimouski, mars 2003. La grand-mère, celle qui inspire et rassure, meurt. La cirrhose emporte Jeannine, alors que ce sont les autres femmes qui boivent. L’harmonie familiale se fragmente. Les souvenirs se mélangent. Le jardin de la morte est une autofiction morcelée sur l’apprentissage de l’enfance, de la mort et du songe où l’art devient sortie de secours.
Pierre-Luc Gagné est né à Rimouski quelques mois avant le référendum de 1995. Récipiendaire du prix « nageur olympique dans les nuages » aux derniers jeux d’été et d’hiver, il se parfume de poésie à temps perdu et il perd toujours son temps. Ne voulant rien manquer, il se trempe le nez un peu partout. Il étudie en techniques de travail social au cégep de Rimouski, puis en création littéraire, en cinéma et en psychologie du développement humain à l’Université Laval. Lorsqu’on lui demande ce qu’il veut faire plus tard, il répond qu’il veut aimer longtemps. Après L’Homme est un lion que je n’ai su faire rugir (Hamac, 2021), Le jardin de la morte est son deuxième livre et premier roman.