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C’est en 2001 qu’est parue la première édition de Garder le feu. À l’époque, ce recueil a marqué une rupture avec le style plutôt narratif des premiers ouvrages de l’auteur. En effet, l’écriture est devenue à la fois plus polysémique et plus cryptique. De plus, elle s’est articulée autour de certaines contraintes formelles, sans néanmoins sacrifier l’idée d’entretenir la capacité de rêver ou de s’indigner, voire de s’enflammer. Avant tout, Garder le feu demeure un recueil singulier dans le parcours de l’auteur, qui explore ici une écriture dense, chargée, postmoderne, bien qu’inspirée de formes classiques.
Poésie d’amour, d’éblouissement, mais surtout, poésie d’espoir.
Ancien directeur général des Écrits des Forges et de Arion Orchestre Baroque, il a d’abord été éditeur de la revue Entracte consacrée aux arts de la scène et au spectacle, revue pour laquelle il signait des articles sur la musique. On a ensuite pu le retrouver dans les pages de La Presse ou du Voir, écrivant sur la littérature ou le théâtre, ou encore, dans les pages de KMag, écrivant sur la course à pied ou le triathlon. Il a aussi écrit plusieurs recueils de poésie, dont Engoulevents et Paroles biologiques, de même qu’un récit, Réservé aux chiens. Ses livres ont été traduits dans plusieurs langues. Il est directeur littéraire des Éditions Mains libres ainsi que de la revue Exit.
C’est en 2001 qu’est parue la première édition de Garder le feu. Il s’agissait alors du cinquième livre de Stéphane Despatie. À l’époque, ce recueil a marqué une rupture avec le style plutôt narratif des premiers ouvrages de l’auteur. En effet, l’écriture est devenue à la fois plus polysémique et plus cryptique. De plus, elle s’est articulée autour de certaines contraintes formelles, sans néanmoins sacrifier l’idée d’entretenir la capacité de rêver ou de s’indigner, voire de s’enflammer. Le recueil se compose de soixante-douze poèmes de huit vers divisés en deux strophes, sauf le tout dernier qui ne contient que quatre vers. Mais on peut aussi voir ce recueil comme étant composé d’un seul poème au long souffle, forme dans laquelle l’auteur nous a habitués à lire sa poésie. Avant tout, Garder le feu demeure un recueil singulier dans le parcours de l’auteur, qui explore ici une écriture dense, chargée, postmoderne, bien qu’inspirée de formes classiques. . et puis qu’est-ce que l’oubli au nord de l’absolu sans cahier pour écrire . le totem de glaise aveuglé par ton reflet vieilli de sel contre la mer . je dis encore ton nom pour comprendre le mien . comme je descends dans le poème où fragile je me rencontre . Poésie d’amour, d’éblouissement, mais surtout, poésie d’espoir..