Climax

La marche des saisons se poursuit comme si le climat avait brassé les cartes ou si une tornade était passée dans le jeu des relations humaines. Pendant qu’un territoire se campe au cœur d’un couple, que se retrouve l’art d’aimer, un monde fond inexorablement et confond ses propres cycles. Les saisons se croisent, les bouleversements et les joies aussi, tout ça incarné dans un vocabulaire imagé, une langue surprenante.

Francis Catalano propose un recueil où chaque page examine deux manières distinctes d’entrer dans le poème. Deux formes comme deux courants, celui de la versification et celui de la prose. La lecture de Climax offre une occasion unique de réfléchir sur le monde.

Romancier (On achève parfois ses romans en Italie) et nouvelliste (Qu’il fasse ce temps), Francis Catalano compte aussi sept recueils de poésie, dont Douze avrils et Index, ainsi qu’un essai, L’origine du futur. Né à Montréal en 1961, il a également traduit les textes de plusieurs poètes et romanciers italiens contemporains. Il remporte le prix John-Glassco remis par l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada. Il a été mis en nomination pour les Prix littéraires du Gouverneur général avec Qu’une lueur des lieux, recueil avec lequel il a remporté les honneurs au Grand Prix Québecor du 26e Festival international de la poésie de Trois-Rivières.

La marche des saisons se poursuit dans le désordre comme si le climat avait brassé les cartes ou si une tornade était passée dans le jeu des relations humaines. Pendant qu’un territoire se campe au cœur d’un couple, que se retrouve l’art d’aimer, un monde fond inexorablement et confond ses propres cycles. On assiste alors à un dialogue entre l’environnement et l’humain, entre les sonorités, les mots, les âges et les générations. Les saisons se croisent, les bouleversements et les joies aussi, tout ça incarné dans un vocabulaire imagé, une langue surprenante, où le plaisir de jongler avec les mots côtoie l’urgence de raconter certaines métamorphoses et ce qu’il y a de beau dans chacun des cycles qui rythment nos vies.. Le climat trace la ligne à notre image. Sculpte nos incertitudes. La ligne que nous habitons en ce moment se déverse. dans la forme abandonnée de nos vies. Une seule et même force dérègle le climat et écrit de la poésie : l’Homo sapiens. Face à cette force confrontée à la Nature, face à la recherche d’une alliance, Francis Catalano propose un recueil où chaque page examine deux manières distinctes d’entrer dans le poème. Deux formes comme deux courants, celui de la versification et celui de la prose, qui soulèvent un questionnement et nourrissent la réflexion. La lecture de Climax offre une occasion unique de réfléchir sur le monde et de penser au rôle particulier que l’on y joue..