* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Ce recueil traite du cancer, de son traitement et des séquelles. Sans détour aucun, la poète fait vivre au lecteur le parcours qui va de la chirurgie jusqu’à sa reconquête de la féminité et de la suite des choses. Ce périple est celui d’une femme en particulier, mais il représente également celui de tant d’autres. Tout y est abordé, parfois très délicatement, parfois crûment.
C’est un livre dur, franc, direct qui permet aussi au lecteur d’assister à la réconciliation de cette femme avec le cancer. Elle recommence à vivre, autrement. Il donne à écouter une voix qui évolue du caractère clinique d’un éclairage trop fort jusqu’aux rayons chaleureux d’un soleil empli d’espoir.
Mélanie Béliveau est née à Victoriaville en 1976 et a grandi dans la région de Trois-Rivières. Médecin de famille, elle exerce en Estrie et est mère de quatre enfants. L’écriture l’anime d’aussi loin qu’elle se rappelle. Elle a fait paraître son premier recueil, Dans le ventre du vent, aux Écrits des Forges en 2021 et a aussi publié des textes dans la revue Exit.
Dans ce recueil, Mélanie Béliveau traite du cancer, de son traitement et des séquelles tant physiques que psychologiques. Sans détour aucun, la poète fait vivre au lecteur le parcours qui va de la chirurgie jusqu’à sa reconquête de la féminité et de la suite des choses. Ce périple est celui d’une femme en particulier, mais il représente également celui de tant d’autres. Tout y est abordé, parfois très délicatement, parfois crûment. Il y est question de l’anesthésie et de la chirurgie, de la conscience embrouillée de la poète quand elle sort des « vapes », de ce qu’elle retient de son expérience des bandages, du drain, du retrait des équipements, des traitements, de l’équipe médicale… Au cours de ce long cheminement, on lit, en poésie, le sentiment d’abandon, ce moment où la vraie bataille commence pour la poète, qui aborde ensuite la période du « foulard », des vêtements amples cachant la poitrine et de tout ce qui domine les premiers jours de convalescence à la maison. Arrive ensuite une certaine révolte. . le baiser inachevé . la glace trop mince le but manqué de peu . on doit se relever . avant de s’attraper un projectile dans l’œil . là où le mascara coule . dans l’océan d’un livre pour enfant . La femme meurt en juillet raconte la femme qui vit en la poète, celle d’avant la maladie. C’est un livre dur, franc, direct. Un livre qui fait mal, mais qui, au fil des pages, permet aussi au lecteur d’assister à la réconciliation de cette femme avec le cancer. Peu à peu, on comprend que la poète apprend à s’aimer elle-même et à aimer l’autre à nouveau. Elle recommence à vivre, autrement. Ce livre bouscule souvent le lecteur, mais il le touche également comme une caresse. Il donne à écouter une voix qui évolue du caractère clinique d’un éclairage trop fort jusqu’aux rayons chaleureux d’un soleil empli d’espoirs..