couverture

Opéra de la déconnexion

Laverdure, Bertrand

  • Éditeur : Éditions Mains Libres
  • ISBN 9782925197478
  • Paru le 27 février 2024
  • 20,95 $ *
  • Poésie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Avec Opéra de la déconnexion, Bertrand Laverdure nous invite à un voyage au cœur de la réflexion sur cette ère qui nous imprègne. On y lit la perte de plusieurs repères qui dominèrent le vingtième siècle, comme on y décèle une critique de la pensée formatée par l’image ou la formule facile. Parfois près de l’écrit philosophique, parfois de l’aphorisme, la poésie de Bertrand Laverdure fait voir non seulement la grande sensibilité de l’auteur, mais aussi sa belle maîtrise de la langue et sa grande culture générale. Dans l’univers du personnage-narrateur, on assiste à un opéra fantasmé sur l’allégorie de la déconnexion qui aurait pu être mis en musique par Messiaen.

Biographie de l'auteur.e

Né en 1967, Bertrand Laverdure est poète, romancier, librettiste et wikipédiste. Il s’intéresse à la multidisciplinarité en littérature. Il fut le Poète de la cité de Montréal de 2015 à 2017. En poésie, il a publié, notamment, Sept et demi, au Quartanier, Cascadeuse, à la courte échelle, Lettres en forêt urbaine – Le projet Xanadu, chez Mémoire d’encrier, et Ce livre ne s’adresse qu’à 0,00005 % de la population, chez Hamac- Poésie. Il a obtenu le prix de poésie Rina-Lasnier en 2003 pour son livre Les forêts (Noroît) et était finaliste au prix Émile-Nelligan en 2000 pour le même titre. On lui a remis le prix Joseph F. Stauffer du Conseil des Arts du Canada en 1997.

Quatrième de couverture

Avec Opéra de la déconnexion, Bertrand Laverdure nous invite à un voyage au cœur de la réflexion sur cette ère qui nous imprègne. On y lit la perte de plusieurs repères qui dominèrent le vingtième siècle, comme on y décèle une critique de la pensée formatée par l’image ou la formule facile. Parfois près de l’écrit philosophique, parfois de l’aphorisme, la poésie de Bertrand Laverdure fait voir non seulement la grande sensibilité de l’auteur, mais aussi sa belle maîtrise de la langue et sa grande culture générale. Dans l’univers du personnage-narrateur, on assiste à un opéra fantasmé sur l’allégorie de la déconnexion qui aurait pu être mis en musique par Messiaen. . Voilà. C’est au moyeu du vivant que l’opéra débute, dans les ruelles acceptables du chagrin. La déconnexion m’accapare. Le flux de ma pensée m’y contraint. Ne quittez pas ce livre trop tôt, je ne cherche qu’à retrouver l’épure dans le son de ma voix, le vertige conséquent derrière le mensonge cathartique. Je m’agite entre la section rythmique et les hautbois. . Une poésie qui visite la musique contemporaine, qui construit, en prose comme en vers libres, une pensée solide et qui ose des pointes de réflexion critique sur l’individualisme et sur le concept de masse. « Je suis le drone que j’essaie d’abattre », nous dit le poète, avec une lucidité déconcertante. Dans ce livre, le documentaire, l’essai et le récit viennent enrichir une poésie qui relate la désespérance impuissante d’un poète face au brouhaha numérique du monde..