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Varappe esquisse une poésie de la migrance et de l’exil, où l’on progresse sur un terrain fortement escarpé, le long de ses propres vertiges, pour atteindre un sommet où la vue est imprenable et où l’on tutoie le ciel, les limites repoussées; l’horizon semble une portée pour y tenter des notes, un filet pour y déposer l’enfance. Il s’agit d’une poésie qui palpe le vide, effleure l’inéluctable, fixe l’étau de l’absence et regarde dans le blanc des yeux les disparus, puis choisit entre monter encore avec difficulté.
Nous avons enfilé le vent
ne plus voir les cratères
nos chemins
poussent nos pas vers l’errance le
lointain piaffe sauvage
Poète, romancière et nouvelliste, d’origine gréco-libanaise et franco-géorgienne, elle est née au Caire et vit au Québec depuis l’enfance. Elle a publié près d’une quinzaine de livres, dont Morts, debout ! et La révolte des pierres (Écrits des Forges), tous deux finalistes du Prix francophone international du Festival de poésie de Montréal (2021 et 2023). Elle a reçu plusieurs autres prix et reconnaissances, dont, en 2023, le prix Artiste de l’année dans la Capitale-Nationale du Conseil des arts et des lettres du Québec le Prix d’Excellence de l’Institut Canadien de Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie littéraire de la ville de Québec.
Varappe esquisse une poésie de la migrance et de l’exil, où l’on progresse sur un terrain fortement escarpé, le long de ses propres vertiges, pour atteindre un sommet où la vue est imprenable et où l’on tutoie le ciel, les limites repoussées; l’horizon semble une portée pour y tenter des notes, un filet pour y déposer l’enfance. Il s’agit d’une poésie qui palpe le vide, effleure l’inéluctable, fixe l’étau de l’absence et regarde dans le blanc des yeux les disparus, puis choisit entre monter encore avec difficulté ou se laisser dévaler.. Nous avons enfilé le vent . ne plus voir les cratères . nos chemins . poussent nos pas vers l’errance l. e lointain piaffe sauvage . En attendant les heures sauvages, la poésie de Nora Atalla épouse le vent et souffle par-dessus les aspérités des surfaces où errent des pas incertains. Une poésie généreuse qui se commet, qui prononce des mots dont le vertige côtoie l’exaltation, la griserie, comme le danger et l’étourdissante impression de tourner sur soi-même; le firmament ou la chute ne sont jamais loin..