* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Les os du paysage, vingtième titre de Joël Pourbaix, aborde des thèmes aussi incontournables qu’universels que sont la recherche ou la redécouverte de racines, le vieillissement, la disparition. Dans tous ses déplacements au milieu des mots et des différentes frontières, on assiste à une traversée des rituels de la vie, une forme d’errance se permettant plusieurs arrêts sur images. On y gagne des choses simples, parfois minuscules ou anecdotiques, et qui, souvent, révèlent autant de petits bonheurs que de constats, sereins, favorisant l’introspection, le recueillement, de même qu’une ouverture sur le monde. Joël Pourbaix saisit, par une écriture maîtrisée, envoûtante, ce qui vibre et vit.
Né à Montréal d’un père belge et d’une mère luxembourgeoise, Joël Pourbaix écrit de la poésie depuis les années 1980. Les os du paysage marque sa vingtième publication, sans compter l’anthologie L’intimité nomade : choix de poèmes, 1980-2014 (Éditions du Noroît, 2021). Son livre Le mal du pays est un art oublié (Éditions du Noroît, 2014) lui a valu le Prix littéraire du Gouverneur général en poésie. L’ouvrage Nuit noire (Éditions du Noroît, 2022) a reçu le prix Alain-Grandbois, décerné par l’Académie des lettres du Québec.
Les os du paysage, vingtième titre de Joël Pourbaix, aborde des thèmes aussi incontournables qu’universels que sont la recherche ou la redécouverte de racines, le vieillissement, la disparition. Dans tous ses déplacements au milieu des mots et des différentes frontières, on assiste à une traversée des rituels de la vie, une forme d’errance se permettant plusieurs arrêts sur images. On y gagne des choses simples, parfois minuscules ou anecdotiques, et qui, souvent, révèlent autant de petits bonheurs que de constats, sereins, favorisant l’introspection, le recueillement, de même qu’une ouverture sur le monde. tout contre la peau terrestre . assumons le cycle . la fonte dévoile la clarté des crevasses . le printemps m’a toujours paru prématuré . mais au bout de la nuit je n’ai que lui . Les titres des sections sont très révélateurs du contenu du recueil : « L’atelier du néant », « La langue commune du sol et du ciel » et « Le temps pèlerin creuse ses pas ». Au fil des pages, la voix du poète soulève des pierres comme on ouvre des portes; la radicalité des seuils se mesure aux instants vécus. Entre passé et futur, la caverne du présent déploie ses transfigurations. De nouveau, Joël Pourbaix saisit, par une écriture maîtrisée, envoûtante, ce qui vibre et vit dans la patience, la simplicité et la complexité du paysage.
