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Qu’advient-il de la sérénité quand on vous révèle froidement les abus commis par un homme au-dessus de tout soupçon ? Une voix encombrante vous assaille et vous réalisez pourtant qu’une multitude de signes avaient essaimé au hasard des apprentissages. La colère et la honte de n’avoir rien dit s’ameutent dans un concert de dérives. La mémoire allonge un pas puis un autre et vous comprenez que vos propres enjambées ont transporté jusqu’ici le silence entamé de chaque violence.
Ainsi se déploie la trame de Et puis demain, ne pardonne plus. Au fil des poèmes, sans vouloir s’approprier le drame, l’auteur cherche d’abord à capter la douleur des filles et des femmes atteintes par le père.
Né à Montréal, Olivier Labonté a publié quelques textes et suites poétiques dans divers revues et ouvrages collectifs au tournant des années 2000. En 2005, paraît son premier recueil, Allons danser sur le toit (éditions Le Loup de Gouttière). Suivront les titres Lointain écho de la petite histoire (2009) et Les aubes en retard (2012) aux éditions Triptyque. Avec le temps, il a participé à bon nombre de lectures publiques de poésie dans le cadre de plusieurs évènements et festivals. Voilà une dizaine d’années, il s’est éloigné de la scène littéraire pour se consacrer à l’éducation de ses deux enfants. En marge de son rôle de père, il a entrepris discrètement l’écriture d’un quatrième livre.
