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De l’’inconnue du traversier à la frileuse des pieds, à un jeune tagueur, en passant par le visage songeur d’une ancienne maîtresse d’école, Comme dictées en oiseaux détachés raconte les moments marquants d’une galerie de personnages. Chacun des onze portraits noir et blanc nous est présenté sous des angles inattendus. Nourris par les dictées en oiseaux détachés de leurs souvenirs et de leur imaginaire, la poète Monique Juteau et l’artiste Jean-Pierre Gaudreau ont cherché à redonner un peu de cette lumière, parfois vacillante, qui habite chaque être vivant. Toujours à l’affût de ce qui les entoure, ces deux créateurs nous offrent une œuvre complice entre la poésie et les arts visuels.
Monique Juteau a grandi à Sainte-Thérèse. Très jeune, en oiseau détaché, elle part pour Vancouver et remplit des carnets d’anecdotes. Poésie performée, lecture interactive : ses rencontres avec le public se multiplient. On retrouve ses publications aux Écrits des Forges, aux éditions d’art Le Sabord et chez Hamac. Sa carrière a été couronnée de plusieurs prix, dont le Prix du CALQ-Artiste de l’année au Centre-du-Québec (2016) et le prix Littérature (2021) pour Le marin qui n’arrive qu’à la fin (Hamac).
Au rythme de leurs souvenirs et de leurs imaginaires, la poète et l’artiste cherchent à redonner un peu de cette lumière vacillante qui habite chaque être vivant.. Onze portraits présentés dans une forme brève et consise.. À laisser sur le coin de la table pour le plaisir de revoir et de relire..
