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D’eau et de solitude est le récit d’un homme, qui, déçu par l’humanité, décide de rester chez lui alors que la ville est progressivement inondée. De son balcon, il contemple les changements qui s’effectuent dans son champ de vision. L’homme est sujet à de drastiques changements d’humeur : parfois, il semble presque heureux de sa situation d’observateur privilégié — bonheur vécu comme un appel à la mer — et à d’autres moments, vivant une solitude exacerbée causée par les intempéries d’une écologie défaillante, il se voit vidé de toute volonté. Il ne s’imagine pas quitter son refuge, mais à l’ultime instant de l’engloutissement de la cité, il doit impérativement faire un choix.
Titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Chicoutimi, François Lamontagne vit et travaille à Québec. Il a pratiqué et enseigné la photographie, la sculpture et l’installation. Il a à son actif plusieurs expositions solos, dont quelques-unes à l’étranger. L’acte d’écriture s’est imposé graduellement dans sa vie, en parallèle à sa pratique en arts visuels. Il a d'abord écrit quelques articles, des essais critiques, pour ensuite s’adonner à la fiction. Plusieurs de ses nouvelles ont été publiées dans la défunte revue Les Saisons littéraires. En 2001 est publié Cette étrangeté coutumière aux Éditions J’ai VU, coécrit avec Stanley Péan.
