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Comment nous réconcilier avec notre histoire personnelle sans faire de compromis; reprendre le pouvoir sur notre existence quand on est assailli par le sentiment d’avoir été volé? Dans le mouvement du passage de la vingtaine à la trentaine, Iris Grondin compose des poèmes inquiétants, lumineux, dans lesquels elle revisite l’enfance, les amours, les cruautés qui se glissent au sein des rapports familiaux, les luttes que l’on mène pour rester debout. La poésie se fait tendre, rude, enragée, profondément féministe. Fourrières cherche à dénouer les noeuds relationnels, revisite le capital symbolique et économique, offre un chant de solidarité aux communautés d’appartenance.
IRIS GRONDIN est née à Montréal en 1988. Elle a grandi à la campagne : ses meilleurs paysages incluent de l’eau, des roches et du vivant. Sa grand-mère maternelle, passionnée d’art et d’avant-garde – et dont la propre mère, madame Gagnon, est peinte par Borduas –, lui donne accès aux livres annotés par son frère disparu. C’est ainsi qu’Iris s’initie pendant ses études aux canons de la littérature française et québécoise. Formée en lettres et en études féministes, elle a publié quelques poèmes en revue (Contre-jour, Estuaire). Elle travaille auprès de familles dont au moins un enfant est polyhandicapé.
quelque gloire secrète. l’avoir comme on garde. le vêtement de toute une vie. si en plus de la sauvagerie. on avait l’ivresse je pourrais. rester longtemps comme ça. enroulée comme l’animal qui dort. pour vivre une saison entière. avec sur l’oreille la marque du temps. une mèche de tes cheveux bruns. entre les dents.