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Maniant une langue précise et sensuelle, Sébastien Dulude fait le récit d’une jeunesse fragile et inflammable dans un American Dream ouvrier en perte d’élan.
Né à Montréal en 1976, Sébastien Dulude a grandi dans le quartier Mitchell à Thetford Mines de six à seize ans. Écrivain et éditeur, il est l’auteur de trois recueils de poésie dont ouvert l’hiver (La Peuplade, 2015). Amiante est son premier roman.
Thetford Mines, ville phare de l’industrie de l’amiante québécoise, été 1986. Steve Dubois, neuf ans, et le petit Poulin, dix ans, s’abandonnent aux plaisirs de l’amitié. La belle saison est rythmée d’aventures sur les hauts terrils et d’évasions à travers les paysages mi-forestiers mi-lunaires. Les journées des deux inséparables s’écoulent dans l’oisiveté et l’innocence, sur leurs vélos ou allongés dans leur cabane parmi les pins. Or, l’année 1986 est riche en tragédies, et l’une d’entre elles affecte le cours de la vie de Steve comme nulle autre. Cinq ans plus tard, on le retrouve en proie à son obsession : reconstituer son paradis évanoui.. Maniant une langue précise et sensuelle, Sébastien Dulude fait le récit d’une jeunesse fragile et inflammable dans un American Dream ouvrier en perte d’élan.. La mine, c’est la violence sur certains parents, puis la violence sur certains enfants ; la mine, c’est l’isolement des enfants, et l’isolement, c’est l’ennui, et l’ennui, c’est la violence qui m’a enlevé mon ami..