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Un lycée de la banlieue de Paris, à la rentrée scolaire. Kayden Abad, quinze ans, refuse de remplir le questionnaire distribué par sa professeure principale. Cocher le genre, indiquer le nom du père. À la place elle écrira ce qui fait son existence. Madame Fontaine la remarque. Et décide que, dans trois ans, son élève sera admise à Sciences Po.
S’ensuivra entre elles une danse captive, tissée de messages clandestins et de compliments, où les silences et les regards en disent plus que les mots.
Par le truchement de sa langue souple et vibrante, Fatima Daas démonte les mécanismes du contrôle et signe un percutant roman sur la découverte de soi et la véritable égalité des chances.
Fatima Daas est née en 1995 en France. À vingt-cinq ans, elle s’impose comme la révélation de la rentrée littéraire de 2020 avec son autofiction La petite dernière (Noir sur Blanc), racontant la quête d’identité d’une jeune lesbienne franco-algérienne de confession musulmane. Vendu à plus de 110 000 exemplaires, ce livre a remporté le prix littéraire Les Inrockuptibles 2020, catégorie premier roman, et a été traduit en une dizaine de langues. Son adaptation au cinéma par Hafsia Herzi a été sélectionnée en compétition officielle au Festival de Cannes 2025, où elle a remporté la Queer Palm et le Prix d’interprétation féminine pour Nadia Melliti.
Un lycée de la banlieue de Paris, à la rentrée scolaire. Kayden Abad, quinze ans, refuse de remplir le questionnaire distribué par sa professeure principale. Cocher le genre, indiquer le nom du père. À la place elle écrira ce qui fait son existence. Madame Fontaine la remarque. Et décide que, dans trois ans, son élève sera admise à Sciences Po. S’ensuivra entre elles une danse captive, tissée de messages clandestins et de compliments, où les silences et les regards en disent plus que les mots. Par le truchement de sa langue souple et vibrante, Fatima Daas démonte les mécanismes du contrôle et signe un percutant roman sur la découverte de soi et la véritable égalité des chances.
