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De la maison d’enfance qui n'arrivait pas à la contenir à celle qu’elle a choisie pour y bâtir sa vie de famille, Danièle Belley propose un récit introspectif et frontal où elle réfléchit à l’amour qu’elle a pour son rôle de mère de banlieue et à l’effritement progressif de son fantasme d’échapper à la norme. Dans une langue libre et parfois effrontée, elle signe une réhabilitation mordante de la banalité.
Danièle Belley est née à Moncton et a grandi à Cap-Rouge. Après des études en chant classique, elle obtient un diplôme en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Pendant sept ans, elle participe à diverses productions de création collective, de comédie musicale, de danse et de théâtre. En parallèle de ses projets télévisuels et radiophoniques, elle travaille en restauration et complète une formation en sommellerie avancée à l’ITHQ. Ses critiques vinicoles à saveur poétique lui vaudront de se frayer un chemin dans le milieu de la rédaction professionnelle. Elle vit aujourd’hui à Chambly avec sa famille, où elle écrit sur toutes ses vies, assise sous un cerisier du Japon.
L’hiver passé, pendant les vacances de Noël, je suis devenue complètement obsédée par le gazon – non pas le végétal en soi, mais l’idée de, le concept. L’hiver ne voulait pas se décider et nous étions pris dans cette zone grise à la fois physique et mentale où l’extérieur devient complètement impraticable; dans ces temps-là, je plie, je plie du linge et je pense, beaucoup, à toutes sortes de choses. En regardant le terrain interdit, momentanément inutile, il m’est soudain apparu que le gazon était d’une richesse infinie; le gazon : un sujet passionnant, j’ai pensé. . De la maison d’enfance qui n'arrivait pas à la contenir à celle qu’elle a choisie pour y bâtir sa vie de famille, Danièle Belley propose un récit introspectif et frontal où elle réfléchit à l’amour qu’elle a pour son rôle de mère de banlieue et à l’effritement progressif de son fantasme d’échapper à la norme. Dans une langue libre et parfois effrontée, elle signe une réhabilitation mordante de la banalité.
