couverture

Vies passagères (Les)

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Résumé

Lors d'un court trajet à travers la ville dans un autobus bondé un matin de semaine, les pensées des passagers sont tout à coup perceptibles dans le silence qui caractérise habituellement ces déplacements. Les multiples parcelles de vie de ces passagers en transit seront alors révélées et prendront la forme d'une mosaïque polyphonique de la réalité urbaine d'aujourd'hui, de ses drames ou inquiétudes les moins avoués à ses plaisirs les plus futiles. Une réalité subjective, il va sans dire, et parfois même fantaisiste, mais une réalité tout de même, qui par une écriture vive et alerte est à l'image des pensées qui traversent l'esprit.

Biographie de l'auteur.e

Stéphan Kovacs est né à Montréal en 1953. Suite à des études en communication à l'UQAM, il a réalisé plusieurs projets photographiques qui ont été exposés à la Galerie du Musée du Québec, Vue, Dazibao, Optica, et publiés aux Éditions du Noroît, Ovo, Estuaire, avant de se tourner vers la littérature. Après la parution de textes dans différentes revues, dont Estuaire, Trois, XYZ, Possibles, il a publié un premier roman en 2003, Une saison étrangère (Éditions Trois), puis, en 2005, le Journal de Marie Uguay (Éditions du Boréal), pour lequel il a effectué tout le travail éditorial. Les vies passagères est son deuxième roman.

Quatrième de couverture

Stéphan Kovacs Les vies passagères Chaque matin c'est la même histoire pour des millions de gens qui se déplacent dans des milliers de villes. Une histoire sans histoire puisque personne ou presque ne se parle : chacun replié sur lui-même, dans ses pensées. Mais allez savoir pourquoi, ne me demandez pas comment, dans l'autobus à bord duquel je me trouvais ce matin-là, qui effectuait une liaison entre l'est de la ville et son centre, il y eut un dérèglement du commun, une incursion dans l'inhabituel qui, le temps de ce court trajet, perturba en partie l'humanité se trouvant à bord. Une sorte de brouillage puis de débrouillage des ondes se produisit, une interférence fortuite dans les circuits fermés de chacun, et ce qui était retenu depuis toujours, confinant chaque passager dans le brouillard de lui-même et de la promiscuité ambiante, se libéra tout à coup. C'est ainsi que par cette belle matinée de mai, tout ce qui se pensait, se rêvait ou s'imaginait dans l'esprit des uns et des autres, cette vie intérieure jusque-là si bien protégée au fond de chacun, devint perceptible dans l'espace restreint du véhicule, dévoilant quelques fragments d'existence à qui voulait bien les entendre ou, pourquoi pas, se les imaginer...