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Des mondes se côtoient. Des univers s'entrecoupent. Voilà que vous passez de l'un à l'autre, parfois en douceur, parfois projeté avec force dans de sombres intrigues. Où commence le réel? Où s'arrête-t-il? Cette plongée dans le passé est-elle un souvenir, une vision, un idéal? Cette femme est-elle venue chez lui? Pourquoi ces voleurs ont-ils dérobé l'oeuvre d'art? Que s'est-il vraiment passé, durant la nuit? Quel est cet écho insistant? Êtes-vous encore sur Terre? Mosaïque d'intensité et de quiétude, assemblage audacieux de genres, voici un recueil atypique qui prétend, non sans un plaisir malicieux, vous secouer et vous faire rêver. Allez-y, foncez!
Contributeur occasionnel des revues littéraires les plus piquantes, Jason Roy rapatrie dans "Les paresseux aiment les histoires brèves" ses meilleurs nouvelles et récits. Ces textes, ayant été retenus et publiés, parfois parmi des centaines de propositions, côtoient aussi quelques textes inédits créés pour cet assemblage unique. Quoi de mieux que de plonger dans un univers complet et d'en ressortir peu de temps après, secoué et surpris? Les paresseux savent qu'il n'y a rien de plus jouissif.
Professeur de français et de littérature, Jason Roy consacre une part de sa vie à l'écriture de nouvelles et de récits. Il publie en revues littéraires, au Québec et en France. Tombé sous le charme des Cantons-de-l'Est où il réside, il parcourt le Québec pour se joindre aux événements de création littéraire qui permettent à ses mots de s'envoler. Il offre ici un assemblage de textes publiés et inédits, pour tous les oisifs amateurs d'histoires brèves... et percutantes. ---Extrait:Il l'avait vu cinq secondes avant tout le monde. Sur l'accotement, un drôle de pantin s'agitait. Un homme. Dans le fossé empli de neige, un peu plus loin, une voiture, les quatre pneus au vent. Une accumulation blanche sur le véhicule faisait croire que l'accident n'était pas si récent. On était peut-être, cependant, les premiers à croiser la scène. Mon père freinait, se stationnait tout en douceur. Ma mère, réveillée, avait émis une légère objection, habituée qu'elle était à ne jamais au-grand-jamais faire monter de « pouceux » à bord. Mais un regard de mon père, accompagné d'une explication toute simple, avait suffi à la calmer : on ne va tout de même pas le laisser là, tout seul, dans ce blizzard.