Cosmogonie des corps

Cosmogonie des corps : nos bouches des fenêtres est le récit de notre corps, de ses tabous, de ses blessures, de sa diversité, mais surtout, de son ambivalence. Avec cet ouvrage photo-poésie, les membres du collectif Les Bourrasques font le pari d’aborder et d’arborer leur corps fièrement. Elles découvrent leurs cicatrices, leurs seins tombants, leurs vergetures comme autant d’histoires qui les habitent, les définissent et les empuissancent. Leur voix intime est parfois dure, sans compromis, mais nécessaire et toujours libre. Une écriture mouvante qui dénoue les nœuds intériorisés pour laisser place à une langue incarnée, vivante. Un livre superbement illustré par Pierre Barrellon (photos).

Alycia Dufour écrit la nuit. Écrit des fables assez étranges pour ne plus pouvoir s’endormir. Ne plus pouvoir s’endormir et de fatigue écrire, encore. À sa feuille de route, on retrouve des études en littérature et en création littéraire, une implication dans le monde littéraire de la relève de Québec, quelques parutions dans diverses revues et une mention au prix Geneviève-Amyot 2021. Sur sa table de travail, des projets germent tous en même temps et dans le même sens : ouvrir la littérature, nourrir les solidarités, apprendre à habiter.

Autres ouvrages publiés : Une flambée mes mains, Poètes de brousse, 2022.

Laetitia Beaumel est musicienne, autrice (Art le Sabord, Hamac) et herboriste. Arrivée de France en 2007, elle s’implique depuis quinze ans dans le paysage artistique de Québec et de Chaudière-Appalaches en participant à plusieurs projets littéraires collectifs (Migration, Cosmogonie des corps) et en s’investissant tant comme enseignante que comme travailleuse culturelle. Stimulée par sa double culture et par une vie multifacette, Laetitia Beaumel se passionne pour le dialogue interdisciplinaire. Co-fondatrice de NOUAISONS, un programme de résidences de création en milieu rural, elle a aussi donné naissance, début 2020, à L’Écume, une maison d’édition responsable située à Québec.

Sarah-Jane Ouellet écrit poésie, nouvelle et essai. Membre du Collectif RAMEN et du Collectif Les Bourrasques, elle s’épanouit dans le milieu artistique de la ville de Québec à travers la performance, la fabrication de fanzines et la collaboration entre les disciplines. Par mégarde, elle s’est retrouvée à jouer du violon dans un band punk féministe. Depuis cet incident, elle occupe ses temps libres à broder des fruits et à explorer les arts textiles. Heureusement, ce sont des choses qui arrivent.

Sophie-Anne Landry écrit pour établir un dialogue sensible avec les autres et cherche à explorer les blessures individuelles et collectives dans un désir de reconstruction. Lauréate de la bourse Jean-Sébastien Pontbriand et récipiendaire de la mention du Prix Piché de poésie, elle a aussi co-dirigé avec Mattia Scarpulla l’œuvre collective Épidermes, parue chez Tête Première en 2021. Maman, travailleuse, étudiante et autrice comme on boit une dernière gorgée de café, Sophie-Anne Landry se compose et se recompose d’autant de fragments que le lui permet le temps, sans pouvoir vivre autrement.

Natalie Fontalvo aurait voulu être pirate. Née au mauvais siècle pour la piraterie, elle est plutôt devenue artiste pluridisciplinaire. Autrice, comédienne, performeuse littéraire et metteuse en scène, Natalie aime les commencements. Conceptrice et réalisatrice de plusieurs projets en arts littéraires, dont Migration , Québec-Namur : terres d’eau et Cosmogonie des corps (volet cinématographique), Natalie a aussi fait partie du recueil de textes Épidermes , publié par les éditions Tête Première. Orpheline de mer, elle fendille son identité en faisceaux à partager.

Leïka Morin est diplômée de l’Université Laval. Elle détient un baccalauréat en littérature et un certificat en théâtre. Depuis plusieurs années, elle travaille au sein du milieu littéraire de Québec. En tant qu’autrice, elle puise son inspiration dans son expérience sensible, le lieu où elle ressent avec intensité les nuances et les contradictions. Elle aime aussi contempler les gens comme elle s’observe elle-même pour mieux connecter et comprendre.

Shana Plante-Paquette est comme une petite fleur : toujours vêtue de vert et à la recherche du soleil. Autrice, poète et fervente dénicheuse d’anacoluthes, elle œuvre dans le domaine de l’édition comme réviseure pour contribuer à semer la poésie. Boursière du programme de mentorat de Première Ovation, elle travaille présentement sur un recueil de nouvelles féministes. Pour elle, l’écriture est une main tendue vers ces autres, à la fois inconnus et semblables. Elle est convaincue que c’est à travers les mots et la vastitude qu’elle se déploie. Dans son habitat naturel, on la retrouve en pèlerinage un peu partout dans la province.

n’entendre que le fond des gorges. où existes-tu. quand plus rien ne hurle.