Une éducation américaine

A Chicago dans les années 1950-1960, Roy, enfant de parents divorcés, qui s'entend mal avec ses beaux-parents successifs, mène très jeune, une double existence : celle d'un écolier sage, et celle d'un jeune adulte travaillant le samedi pour gagner un peu d'argent de poche et aider sa mère.

Une éducation Américaine . Quand le destin de Roy s'écrit dans les rues de Chicago, la ville de tous les possibles... Du pur Gifford. . - Tu devrais aller à l'église, Roy, ajouta-t-il. Tu es un garçon très intelligent. Le christianisme t'aidera à comprendre les mystères de la vie.. L'homme plaça fermement sa main droite sur la cuisse gauche de Roy, très haut, près de l'entrejambe. Roy tira d'un coup sec la poignée de la porte et sortit de la voiture. Il fit claquer la portière. La Plymouth vert foncé démarra lentement, s'effaçant peu à peu dans la neige comme un crocodile s'éclipse sur la rive du fleuve Congo. Roy posa ses livres pour façonner une boule de neige glacée à la surface. Puis, il la lança sur la voiture.. « Gifford a le génie du dialogue. Phrases cinglantes qui vous jettent à la figure toute la clameur du monde, sa détresse et ses joies fugaces.. Les personnages de Gifford ne possèdent rien... hormis le blues. »
Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur. « L'oreille de Gifford pour le phrasé des gens est remarquable... Son talent d'écrivain est de contempler le pire ; d'affronter des dilemmes avec une intelligence lucide, organisatrice, compatissante, et une dose d'humour noir ; de tout noter avec une précision qui n'est ni froide, ni condescendante... Ses écrits sont comme un paratonnerre qui soulagerait de leur charge toutes les énergies déplaisantes de notre société. »
Richard Dyer, The Boston Globe.