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Un portrait de L. Michel (1830-1905), institutrice arrêtée pendant la semaine sanglante de la Commune de Paris, condamnée à mort mais finalement déportée en Nouvelle-Calédonie au terme d'un procès. Elle y ouvre une école pour les Canaques. En 1880, amnistiée, elle revient en France. Victime d'une tentative d'assassinat et d'incarcérations successives, elle émigre à Londres.
Louise Michel
Une femme libre
Des barricades de Paris insurgé à l'enceinte fortifiée en Nouvelle-Calédonie, et jusqu'à Londres où elle est contrainte d'émigrer, voici la biographie d'une femme libre, institutrice, militante infatigable en faveur des déshérites, de l'éducation de tous et de la liberté. Une femme courageuse, prête à sacrifier sa vie pour soutenir les espoirs du peuple parisien pendant la Commune et ceux des Kanaks en révolte...
« Il faut instruire les individus pour qu'ils s'extraient de cette foule moutonnière, attentiste, résignée. Comment peut-elle se rebeller, cette foule qui ne comprend même pas la nature du joug qui la soumet, comment peut-elle prendre en main son destin si elle n'a pas d'esprit critique, ni d'espoir en un monde meilleur ? Nous, les instituteurs, sommes les soldats de la civilisation. »