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Pour construire une fiction, une voyelle peut suffire. Un jeu de lettres autour du A dont divers auteurs proposent des variations, avec le O et le E, précédé d'une introduction sur cet exercice oulipien.
Smart à falzar d'alpaga nacarat, frac à rabats, brassard à la Franz Halz, chapka d'astrakhan à glands à la cranach, bas blancs, gants blancs, grand crachat d'apparat à strass, raglan afghan à falbalas, Andras MacAdam, mâchant d'agaçants partagas, ayant à dada l'art d'Allan Ladd, cavala dans la pampa.... Pour construire une fiction, une voyelle peut suffire. Jeu de lettres recherché et subtil... Dès lors, ce texte de Georges Perec le prouve - tout comme ses Revenentes -, l'écriture se rebelle. L'exercice, oulipien s'il en est, se révèle, en dépit de tout, fort difficile.. Les proches de Georges Perec, oulipiens ou non, lui élèvent ici un monument linguistique et ludique. Cette édition complète What a man ! d'une introduction et de notes critiques quelques peu démesurées, quoique érudites. Puis d'une remise en forme en O, d'une seconde en E, et d'un ultime récit, dont le rythme et les sons sont très proches du texte de Perec. Suivent enfin des mots croisés non moins oulipiens..
