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Un récit relatant l'histoire du tableau Le radeau de la Méduse peint en 1818 par Théodore Géricault (1791-1824). Réalisée avec des survivants de cette tragédie pour modèles, cette oeuvre provoque rapidement un scandale au vu de son thème, qui bouscule le régime monarchique alors en place et met à l'honneur la lutte contre l'esclavage.
Essayiste et romancier, Philippe Langénieux a notamment publié aux éditions Héloïse d'Ormesson Les Frères Rattaire, La Pomme d'Alan Turing et La Course à l'oubli. Il nous raconte ici l'histoire d'une oeuvre qui s'apparente, dans le domaine de la peinture, au J'accuse... ! d'Émile Zola.
Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Le Radeau de La Méduse
À travers Alexandre Corréard, l'un des survivants du naufrage de La Méduse, l'auteur retrace les secrets de la conception et de la réalisation de la première oeuvre de l'histoire de la peinture française, inspirée d'un fait divers scandaleux et tragique. Cette immense toile de trente-cinq m2 acquise par le Louvre en 1824 a provoqué un scandale considérable.
Le thème bousculait le régime monarchique, le personnage principal de l'oeuvre symbolisait la lutte contre la traite des Noirs, les modèles étaient pour la plupart des survivants de ce drame. L'artiste avait aussi travaillé sur des cadavres rapportés de l'hôpital Beaujon proche de son atelier.
Certains tableaux ont cette étonnante capacité de nous réenchanter, corps et âme, de mobiliser notre mémoire, notre imaginaire, nos émotions.
Mais comment sont-ils nés ?
